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Le ministre des Affaires étrangères met en avant à Washington le rôle «pionnier» joué par S.M. le Roi

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita a mis en avant, jeudi à Washington, le rôle «pionnier» joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi que l'expérience marocaine réussie en matière de garantie de la liberté 
religieuse.
«Le Maroc, à la croisée des civilisations, des cultures et des religions, a su préserver son identité religieuse propre – et pourtant si plurielle – défendue par son histoire séculaire et par une Vision Royale avant-gardiste», a souligné M. Bourita dans une allocution devant la Conférence ministérielle pour la promotion des libertés religieuses, conclave international de grande envergure abrité par le département d’État du 24 au 26 juillet.
Sa Majesté le Roi, «fidèle à l’héritage de Ses glorieux ancêtres, a su, en Sa qualité de Commandeur des croyants, faire du modèle religieux marocain un véritable levier et une force de persuasion», a rappelé M. Bourita, qui a pris part à cette conférence à l’invitation du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, en précisant que l’institution de la Commanderie des croyants, qui distingue le Royaume du Maroc, n’est pas exclusive aux citoyens marocains de confession musulmane, mais englobe l’ensemble des Marocains quelle que soit leur spiritualité.
«Sa Majesté le Roi en Sa qualité de Commandeur des croyants est de ce fait le garant de la liberté de cultes dans le Royaume», a poursuivi le ministre, en expliquant que «la particularité du modèle marocain est également le résultat d’une cohésion sociale exemplaire, traduite notamment dans la Constitution qui consacre le patrimoine hébraïque du Maroc comme l’une des composantes de son identité nationale». L’histoire contemporaine du Royaume a inscrit en lettres d’or le refus catégorique de Feu S.M. Mohammed V de s’incliner face aux lois scélérates et racistes du gouvernement de Vichy, clamant haut et fort le devoir de protéger les citoyens marocains de confession juive, ainsi que le rôle essentiel joué par Feu S.M. Hassan II dans la promotion de la paix et du dialogue inter-religieux, notamment dans la région du Moyen-Orient.
De l’expérience et du modèle marocain, a poursuivi M. Bourita, trois enseignements peuvent être partagés. Tout d’abord, la liberté religieuse repose fondamentalement sur l’existence d’institutions fortes. Elles lui garantissent la stabilité, l’unicité et la sauvegarde de l’identité. Au Maroc, deux fondements la garantissent, à savoir la centralité et le caractère unique de l’institution de la Commanderie des Croyants, qui se trouve elle-même au cœur de l’institution monarchique, dans un cadre général dans lequel la Constitution est érigée en norme suprême favorisant l’épanouissement des libertés religieuses.
Ensuite, pour subsister, elle doit s’inscrire dans une société plurielle qui favorise le vivre-ensemble, a fait observer M. Bourita, rappelant que le Maroc se prévaut à juste titre de la notion de «Marocanité Plurielle», dans laquelle les Marocains eux-mêmes œuvrent en faveur d’une compréhension mutuelle entre les cultures et les civilisations. Pour preuve, la communauté marocaine juive, où qu’elle soit, fait partie intégrante du tissu social du Royaume et reste attachée profondément, aux Rois et à la culture marocaine.
Enfin, l’expérience marocaine «ne peut coexister avec l’instrumentalisation du religieux qui lui est antinomique. Le Maroc considère que politiser le religieux, ou ébranler la foi d’autrui, revient non seulement à compromettre son libre exercice des cultes, à offenser sa liberté de conscience, mais également à exploiter ses fragilités», a-t-il dit.
«Le choix du Maroc en faveur des valeurs de tolérance, qui promeuvent la liberté de religion, est le fruit d’un engagement et d’une Volonté Royale. Il lui garantit sa stabilité religieuse et son harmonie sociale, dans un monde, où les persécutions religieuses ne cessent de s’accroitre», a indiqué le ministre, rappelant que le Maroc, partant de son expérience riche et réussie, a mis en avant un certain nombre de propositions notamment la mise en place d’un observatoire pour les libertés religieuses. 

Nasser Bourita : «L'expérience marocaine en matière de liberté religieuse, un modèle grâce à l’institution de la Commanderie des croyants»

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a souligné, jeudi à Washington, que l’expérience marocaine en matière de liberté religieuse constitue un modèle grâce à la centralité et au rôle fondamental de l’institution de la Commanderie des croyants.
La centralité de l'institution de la Commanderie des croyants distingue le Royaume du Maroc dans son voisinage géographique et géopolitique et constitue de ce fait une approche unique à la question de la liberté religieuse, a expliqué M. Bourita, dans une déclaration à la presse en marge de sa participation à la Conférence ministérielle pour la promotion des libertés religieuses, conclave international de grande envergure abrité par le département d’État du 24 au 26 juillet.
Le Royaume, a-t-il fait observer, est ainsi le seul pays du monde arabo-musulman à souligner dans sa constitution que la composante hébraïque est une dimension importante de l’identité marocaine.
La particularité du modèle marocain, a-t-il poursuivi, est le résultat d’une cohésion sociale exemplaire, qui trouve ainsi sa pleine expression dans la Loi fondamentale du Royaume. Et d’ajouter, à cet égard, que le Maroc, grâce aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mène plusieurs actions visant à ce que les religions puissent coexister en harmonie. Le Royaume est de fait le pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui abrite la plus grande communauté juive, et le plus grand nombre de synagogues et de cimetières juifs, ainsi que de nombreuses églises ouvertes aux chrétiens pour exercer librement leur culte.
L’expérience marocaine est considérée comme une expérience de référence, a dit M. Bourita, qui a pris part à cette conférence à l’invitation du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, expliquant que les actions menées par le Souverain pour rétablir, préserver et restaurer le patrimoine culturel hébraïque et même chrétien sont une référence en la matière.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que la participation marocaine au débat de cette conférence a porté sur les enseignements tirés de l’expérience marocaine, soulignant que des institutions fortes et un leadership de haut niveau sont nécessaires pour préserver le cadre d’exercice de la liberté de religion.
M. Bourita a, toutefois, remarqué que la liberté de religion doit se baser sur «le respect mutuel, et non pas sur une compétition entre les différents cultes et religions».
«La préservation de la liberté religieuse est incompatible avec les actions de prosélytisme et les actions de radicalisation, les deux créent des réactions inverses et sont de ce fait contre-productives», a-t-il insisté. Par conséquent, la liberté de religion doit s’exercer dans le cadre du respect des autres religions, du cadre légal, de la sécurité cultuelle, et de l’ordre public des différents pays, a conclu le ministre.

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