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Le MMVI s'active pour la valorisation du patrimoine artistique moderne et contemporain

Depuis son inauguration officielle, en octobre 2014, par S.M. le Roi Mohammed VI, le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) ne cesse d’attirer de plus en plus de public, aussi bien jeune qu’adulte. Et pour cause, cette institution publique, qui répond aux normes muséographiques internationales, accueille de grands événements plastiques d’artistes reconnus sur le plan international, mais aussi des figures emblématiques de la peinture au Maroc.

Le MMVI s'active pour la valorisation du patrimoine artistique moderne et contemporain

De grandes manifestations ont été organisées au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain tout au long de l’année 2018, concrétisant les grandes lignes établies par le président de la Fondation nationale des musées, Mehdi Qotbi. Celui-ci ne ménage aucun effort pour que cet établissement muséal soit le miroir d’une culture d’arts plastiques ouverte au large public national et celui en 
visite au Royaume.
Ainsi, grâce à la stratégie menée par la Fondation nationale des musées, le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain a pu recevoir, en 2018, les œuvres de l’un des précurseurs de la peinture marocaine, à savoir feu Ahmed Cherkaoui. «Rendre hommage à des pionniers de la peinture marocaine est l’un des objectifs primordiaux du Musée Mohammed VI», souligne Mehdi Qotbi. Cette prestation sous l’intitulé «Ahmed Cherkaoui, entre modernité et enracinement» a été saluée par les professionnels du secteur, ainsi que tous les passionnés des arts plastiques, car elle a fait revivre la réflexion artistique de cette figure incontournable de l’abstraction marocaine, 50 ans après sa mort. C’est aussi le cas des trois femmes peintres, Chaïbia Talal, Fatima Hassan El Farrouj et Radia Bent Lhoucine, dont le parcours singulier a pu attirer les plus fins connaisseurs et critiques d’art. Leurs œuvres ont été réunies avec prestance autour de la thématique «Voyage aux sources de l’art» pour prouver que la femme marocaine a son empreinte dans l’univers de l’art plastique.
«Nous nous devons de donner à voir et faire connaître notre patrimoine artistique moderne et contemporain, d’aider à sa lecture et à sa valorisation. Nous sommes pleinement situés dans le cadre de notre mission d’encouragement à la découverte et de promotion d’une culture ouverte à tous. Ce voyage aux sources de l’art fut une révélation pour beaucoup de visiteurs. Sachant que cette expression spontanée fait bien partie de notre riche patrimoine. Au-delà de l’explosion de couleurs qui transparait des œuvres, on réalise que leur spontanéité a fécondé l’évolution de l’art moderne et contemporain», indique le président de la Fondation nationale des musées.

Mais les ambitions du Musée
Mohammed VI ne s’arrêtent pas là. Il va au-delà des frontières en amenant des expositions hors pair, comme celle de «La Méditerranée et l’art moderne», fruit d’un fructueux partenariat entre la Fondation nationale des musées du Maroc et le Centre Georges Pompidou. Et ce, sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI et de Son Excellence le Président de la République française, Emmanuel Macron. Son inauguration a eu lieu en présence de Bernard Blistène, directeur du Musée national d’art moderne du Centre Pompidou et Christian Briend, conservateur général, chef des services des collections au Musée national d’art moderne du Centre Pompidou et commissaire de l’exposition, qui a qualifié cet événement d’un départ réussi pour d’autres projets futurs aussi grandioses. Et ce, après avoir montré les œuvres de Dali, Picasso, Matisse, Vassily Kandinsky, Georges Braque, André Derain, Albert Marquet, Salvador Dalí, Joan Miró, Antoni Tàpies, Kees Van Dongen, Raoul Dufy, Pierre Bonnard et bien d’autres.
Sans oublier l’exposition exceptionnelle «Illuminer le futur» de l’artiste américain JonOne, venu spécialement au Maroc, sur invitation du ministère de la Culture et de la communication, pour réaliser une œuvre singulière de 300 m² embellissant la tour de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc. Les œuvres enchanteresses de JonOne, qui resteront accrochées jusqu’au 15 février 2019, grâce au soutien de la Fondation Montresso. Par ailleurs, le Musée 
Mohammed VI a initié d’autres collaborations tout aussi précieuses, comme celle réalisée, dernièrement, avec la joaillerie Cartier où l’art de la joaillerie  a brillé dans le magnifique cadre de ce joyau de Rabat, Ville lumière et capitale de la culture. 

Questions à Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées

«Notre souhait de démocratiser l’art se concrétise à travers ce Musée»

 

Le Musée Mohammed VI a abrité diverses expositions en 2018. Quels sont, selon vous, les points forts qui ont marqué cette année ?
Tous les événements de cette année étaient une belle réussite. Mais ce qui me tient tant à cœur est d’avoir permis à tous les Marocains, sans exception, de contempler des œuvres magnifiques de grands maîtres tels Matisse, Picasso, Dali, Kandindky, Braque ou Dufy. Toutes les œuvres de ces grands peintres, venues d’outre-mer pour être à la portée des Marocains. Il y a eu aussi les visites exceptionnelles du jeune public. C’est ce qu’on appelle la démocratisation de l’art, selon le vœu de Sa Majesté le Roi 
Mohammed VI.

Quels sont les projets que le Musée s’apprête à accueillir ?
Nous nous préparons pour un événement considérable où le Musée va recevoir Van Gogh, Monet, Renoir, Sézanne… des chefs-d’œuvre que tout Marocain aura le privilège de voir de très près. C’est une manière de célébrer les 20 années d’accession de Sa Majesté au Trône.

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