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Mohamed Yahya Al Ninawy : «Le prolongement africain du Royaume a fait de l'institution d'Imarat al-Mouminine l'une des constantes partagées avec les pays africains»

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Le doyen de la Faculté Madina des études islamiques et des recherches à l'Université de Géorgie aux États-Unis d'Amérique, Mohamed Yahya Al Ninawy, a souligné que le prolongement africain du Royaume a fait de l'institution d'Imarat Al-Mouminine l'une des constantes partagées avec les pays africains.
Tout en exprimant son admiration pour le «grand» attachement des oulémas africains à l'institution d'Imarat 
Al-Mouminine qu'ils considèrent comme une manifestation du véritable Islam, M. Al Ninawy, a relevé, dans un entretien accordé à la MAP, que l'institution d'Imarat Al-Mouminine constitue, aujourd’hui une continuation de la voie de probité et de modération depuis lors, implorant le Tout-Puissant «de la perpétuer et de la promouvoir en tant que symbole de modération». Dans ce contexte, M. Yahya Al Ninawy , qui avait animé l'année dernière une causerie religieuse a indiqué que «les constantes religieuses partagées», mises en exergues par le professeur à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et président de la «Fondation Mohammed VI des oulémas africains – antenne du Sénégal», Rohan Ambay dans la deuxième causerie religieuse de ce mois sacré du Ramadan, restent «un facteur d’unité entre le Maroc et les pays africains».
Selon M. Al Ninawy, les causeries religieuses «saintes» contribuent principalement à rassembler les nations et à partager les connaissances des oulémas, notant que les activités parallèles à ces causeries et séminaires scientifiques contribuent au brassage des idées des islamologues du monde et constituent «un facteur de renaissance scientifique et spirituelle qui démarre au Maroc pour se répandre à travers le monde».
Après avoir mis en évidence le statut élevé des femmes dans l'Islam et présenté des exemples de femmes influentes, le professeur a insisté sur le fait que «leur statut n'a jamais été inférieur à celui des hommes dans la religion musulmane», tout en mettant l'accent sur ce qui a été accompli afin de hisser la valeur et la place prépondérante des femmes.
Évoquant les confréries soufies, leurs vertus dans l'encadrement religieux et leur rôle dans la diffusion d'un Islam modéré et tolérant, il a noté que le soufisme et la purification de l’âme sont tous synonymes d'un seul sens, qu'est la bienfaisance, insistant sur une complémentarité entre l'Islam, la croyance et la générosité sans minorer la religion en simple culte. Adnane Abbou – MAP

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