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Moncef Belkhayat : «Nous avons besoin d’un électrochoc pour renouer avec la croissance et la confiance»

Le vice-président de la région de Casablanca-Settat estime que le RNI et ses ministres sont visés, car le président du Parti a pu construire en un an, ce qui n’a pas été fait durant quarante ans. «Le RNI, devenu une alternative sérieuse pour les prochaines élections, il fallait donc le casser».

Moncef Belkhayat : «Nous avons  besoin d’un électrochoc pour renouer avec la croissance et la confiance»
Ph. Saouri

Aussitôt après l’élection de son camarade, Salaheddine Mezouar, à la tête de la CGEM, Moncef Belkhayat, membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI), a tenu à le féliciter et surtout à rappeler que l’ancien président du parti de la colombe allait tenir sa promesse et démissionner du RNI. «Il s’est engagé à démissionner du parti et il le fera», a indiqué M. Belkhayat qui était l’invité de «L’Info en Face» sur Matin TV.
Il a ajouté que cette élection est une bonne chose pour la CGEM, dans le sens où M. Mezouar a beaucoup d’aptitude pour pouvoir faire partie d’un «processus de relance économique».  
Évoquant la scène politique, le vice-président de la région de Casablanca-Settat n’y est pas allé par quatre chemins, estimant que «notre gouvernement actuel, tel qu’il est structuré, est inefficient. Il y a aujourd’hui un besoin d’électrochoc sur le plan économique et social pour créer la croissance et rétablir la confiance. C’est la seule et unique solution pour que notre pays puisse s’en sortir». M. Belkhayat déplore à ce propos une situation alarmante et anormale qui fait que le Maroc soit en perte de croissance. Une situation marquée, selon M. Belkhayat, «d’attentisme». Tout en reconnaissant la responsabilité de son parti, membre de la majorité gouvernementale, il a insisté sur le rôle que doit jouer le RNI pour changer la situation. «Nous allons bientôt avoir une réunion du bureau politique pour prendre position par rapport à ce qui se passe aujourd’hui sur le terrain, et notamment le boycott», explique-t-il. Et de souligner que son parti et les ministres RNistes font l’objet d’une attaque politique directe, dont la cause est très claire pour M. Belkhayat. «Sous la houlette de son secrétaire général, Aziz Akhannouch, le RNI s’est structuré en un an, a grandi en un an, a structuré la jeunesse et la section féminine pour la première fois en 40 ans», rappelle-t-il. Et d’ajouter que «le RNI, devenu une alternative sérieuse pour les prochaines élections, il fallait donc le casser». Convaincu de la nécessité de changer les choses, Moncef Belkhayat a dit redouter des élections anticipées. «Le sentiment que j’ai dans toute cette histoire, c’est que les élections approchent. J’ai l’impression que l’électrochoc serait la démission de ce gouvernement et des élections anticipées», a-t-il prédit. 

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