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Mustapha Sehimi : «On ne pouvait s’attendre à plus que ce qui a été réalisé pendant ces deux jours»

Les quatre parties concernées par le conflit autour du Sahara marocain se sont donné rendez-vous à Genève pour une deuxième table ronde au premier trimestre de l’année prochaine. Leur première rencontre à Genève, qui s’est achevée hier, s’est déroulée «dans une atmosphère d’engagement, de franchise et de respect mutuel». Les préparatifs de la prochaine rencontre commencent bientôt !

Mustapha Sehimi : «On ne pouvait s’attendre à plus que ce qui a été réalisé pendant  ces deux jours»

Invité, hier, de l’émission «L’Info en Face», diffusée par «Matin première», le politologue et professeur de droit Mustapha Sehimi a insisté sur le fait que les quatre délégations présentes à Genève, à savoir celles du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Front polisario, sont considérées, toutes et sans exception, comme des parties prenantes à ce conflit. Le politologue marocain balaye ainsi d’un revers de main les allégations d’Alger qui s’obstine toujours à se présenter comme pays observateur.
Poursuivant son analyse, M. Sehimi a rappelé que le seul engagement pris lors de la table ronde de Genève est celui d’une nouvelle rencontre durant le premier trimestre 2019, comme l’a annoncé l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Hörst Kohler. Selon le politologue, ce rendez-vous se tiendra probablement vers le 20 mars prochain. Pendant ce temps, «des contacts seront établis et des canaux diplomatiques seront ouverts afin de fixer les modalités de la rencontre», a-t-il précisé.
Revenant sur les détails de cette première rencontre à Genève, M. Sehimi a affirmé qu’on ne pouvait s’attendre à plus que ce qui a été fait pendant ces deux jours. Dans ce sens, l’analyste a rappelé qu’il s’agissait plus d’une prise de contact afin de créer les conditions de dialogue, sachant qu’aucun contact n’a eu lieu entre le Maroc et le Front polisario depuis mars 2012.
Tout en tablant sur un ordre du jour plus précis lors de la prochaine rencontre entre les quatre parties de ce conflit, le politologue a souligné le grand intérêt que porte désormais l’Administration américaine à la résolution de ce conflit artificiel. En effet, c’est sous pression américaine que le mandat de la Minurso n’a été prolongé que de six mois, lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question du Sahara marocain.

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