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Nabil Benabdellah : «La vie politique a besoin d’un souffle nouveau»

Élu le 13 mai dernier pour un troisième mandat à la tête du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdellah était l’invité de l’émission «L’info en face» du groupe «Le Matin». Tout en déplorant le dénigrement de l’action partisane, il a insisté sur l’importance de donner un nouveau souffle démocratique à la vie politique marocaine.

Nabil Benabdellah : «La vie politique a besoin d’un souffle nouveau»

«Les partis politiques sont une nécessité pour toute démocratie», a souligné le secrétaire général du PPS. Invité, lundi, de l’émission «L’Info en Face» du groupe «Le Matin», Nabil Benabdellah a assuré que «la voie de la décrédibilisation des partis politiques mène au vide, qui mène à son tour à la spontanéité». Dans ce sens, l’ancien ministre de l’Habitat et de la politique de la ville a insisté sur l’importance d’un souffle démocratique nouveau dans la vie politique marocaine. «Ce qu’on a vécu durant les dix dernières années n’a pas été de nature à valoriser le travail politique», a-t-il dit.
Revenant sur quelques décisions, notamment la décompensation, prises par le gouvernement de Abdelilah Benkirane auquel il avait pris part en tant que ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, le secrétaire général du PPS a affirmé que cette mesure avait été conditionnée par la mise en place d’un système de préservation du pouvoir d’achat. «Une condition qui n’a pas été respectée comme il se doit», a-t-il déploré. «Des calculs politiciens sont venus mettre à bas cette volonté», a poursuivi le responsable en faisant savoir que l’idée mettre en place un revenu minimum a été combattue parce qu’on a estimé qu’elle allait servir les intérêts d’un parti politique. S’agissant de la dernière réunion de la majorité, le patron du PPS a fait savoir que les six partis de la coalition se sont mis d’accord sur trois points importants. Il s’agit, primo, de l’organisation d’une journée d’étude afin de réfléchir sur un modèle de développement garantissant la stabilité et la justice sociale, secundo, de relancer le dialogue social et tertio, de prendre des mesures à même de préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Appelé à comparer l’action du Chef du gouvernement sortant et son successeur, M. Benabdellah s’est contenté de souhaiter «que le Chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani, qui travaille beaucoup, ait une présence politique plus affirmée…»

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