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Nezha El Ouafi : «Le Maroc apportera sa contribution pour la préservation de l'Accord de Paris»

Le prochain Sommet mondial sur le climat, du 2 au 14 décembre en Pologne, intervient après la publication du rapport du GIEC, dont la conclusion principale est que le réchauffement climatique dépasse le seuil fixé par l’Accord de Paris. Lors de la COP 24, le Maroc joindra sa voix à celles des autres États pour aplanir les difficultés qui entravent le consensus international de réduction des gaz à effet de serre. Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, a qualifié l’Accord de Paris d’«acquis politique qu’il faut préserver».

Nezha El Ouafi : «Le Maroc apportera sa contribution pour la préservation de l'Accord de Paris»
La secrétaire d’État au Développement durable, Nezha El Ouafi, a estimé que la contribution du Maroc dans la limitation des émissions de gaz à effet de serre s’inscrit dans la trajectoire de l’Accord de Paris qui ambitionne de contenir le réchauffement climatique au mieux à 1,5°C et au pire à 2°C. Ph. DR

«Il n’y a pas d’autre alternative que la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Lors de la COP 24, le Maroc veillera à la préservation de cet acquis politique en dépit des difficultés à trouver un consensus autour de la limitation des émissions de gaz à effet de serre, domaine où il reste énormément à faire» a déclaré, hier à Rabat, la secrétaire d’État au Développement durable, Nezha El Ouafi, en présentant l’agenda de la délégation marocaine qui prendra part à la COP 24 qui aura lieu du 2 au 14 décembre en Pologne. La contribution du Maroc à l’effort mondial de limitation des émissions de gaz à effet de serre s’inscrit dans la trajectoire de l’Accord de Paris qui ambitionne de contenir le réchauffement climatique au mieux à 1,5°C et au pire à 2°C. Le Maroc s’est engagé à réduire de 42% de telles émissions d’ici 2030, ce qui nécessitera des investissements, avec l’apport de la coopération internationale, de l’ordre de 50 milliards de dollars. L’engagement inconditionnel, sans la coopération internationale, est de réduire de 17% les émissions de CO2, le Maroc étant un faible émetteur. Selon la secrétaire d’État, cet engagement se concrétise à travers les projets sur les énergies renouvelables dont il est attendu de fournir 52% de la production électrique à l’horizon 2030. Actuellement, l’apport des énergies solaire, éolienne et hydraulique est de 34%. «La contribution du Maroc a reçu une note de 5/6, car considérée comme ambitieuse» par la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, organe de l’ONU qui organise les différentes COP. «À l’échelle nationale, cette conférence (COP 24, ndlr) sera également l'occasion pour valoriser le modèle climat national, de maintenir l’engagement et la dynamique créée autour du changement climatique et aussi de consolider le leadership du Maroc dans le cadre de la coopération Sud-Sud», a souligné Nezha El Ouafi. Cette coopération est institutionnalisée suite au Sommet des chefs d’État africains en marge de la COP 22 en novembre 2016 à Marrakech, par la création des commissions pour le Bassin du Congo pour la région du Sahel où le Maroc apporte son soutien technique à travers le Centre marocain des compétences sur le changement climatique. 

 

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