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Un nouvel émissaire pour la Syrie

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a informé le Conseil de sécurité de son intention de nommer le diplomate norvégien Geir Pedersen comme prochain émissaire onusien pour la Syrie.

Un nouvel émissaire pour la Syrie
M. Pedersen avait déjà remplacé Staffan de Mistura en 2005 au Liban comme représentant personnel du secrétaire général de l'ONU dans le sud du Liban avant de devenir coordinateur spécial de l'ONU pour le Liban jusqu'en 2008.

M. Pedersen remplace ainsi l'Italo-Suédois Staffan de Mistura, lequel a annoncé qu'il quitterait ses fonctions fin novembre. Pour rappel, M. Pedersen l'avait déjà remplacé en 2005 au Liban comme représentant personnel du secrétaire général de l'ONU dans le sud du Liban avant de devenir coordinateur spécial de l'ONU pour le Liban jusqu'en 2008.
Actuellement ambassadeur de Norvège en Chine, M. Pedersen avait représenté son pays auprès de l'ONU de 2012 à 2017. Il était également, le représentant de la Norvège de 1998 à 2003 auprès de l'Autorité palestinienne, après avoir exercé diverses responsabilités entre 1995 et 1998 au ministère norvégien des Affaires étrangères.
«Je suis heureux de vous informer de mon intention d'annoncer la nomination de M. Geir Pedersen comme mon envoyé spécial pour la Syrie. En prenant cette décision, j'ai demandé de nombreux avis, y compris celui du gouvernement de la République arabe de Syrie», a écrit M. Guterres dans une lettre. «M. Pedersen va soutenir les parties syriennes en facilitant une solution politique complète et crédible, en mesure de satisfaire les aspirations du peuple syrien», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU remercie également M. de Mistura pour ses «efforts» visant à ramener la paix en Syrie.

Du côté de l'opposition syrienne, le porte-parole du Comité des négociations syriennes (CNS), qui représente les principaux groupes d'opposition, Yahya Al-Aridi, a estimé que le changement d'émissaire n'aurait guère d'impact sur le sort de son pays s'il n'y avait pas de volonté internationale et de consensus sur une feuille de route politique. «Cet homme a de l'expérience, allant de l'Irak au Liban et aux Nations unies», a-t-il déclaré à l'AFP.  Pour rappel, Istanbul a récemment accueilli un sommet sur la Syrie, en réunissant des dirigeants de Turquie, Russie, France et Allemagne. Ce sommet a appelé à préserver la trêve dans la province d'Idleb, à œuvrer pour une «solution politique» en Syrie et à accentuer les efforts pour mettre rapidement sur pied un comité constitutionnel, sur lequel planche l'ONU, pour jeter les fondements d'une transition politique. Washington a salué de «grands pas en avant» pour tenter de mettre fin au conflit, réalisés lors de ce sommet. 
À ce jour, le conflit en Syrie a fait plus de 360.000 morts et des millions de déplacés depuis 2011. 

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