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L’État compte renforcer le secteur du micro-crédit dans le monde rural. Le projet devra faire l’objet d’une grande étude à commanditer le 30 janvier prochain par le département des Finances. La consultation à laquelle le ministère réserve un budget de 2,4 millions de dirhams devra décliner des mesures de soutien au profit du secteur. Cinq associations de micro-crédit (AMC) seront concernées dans une première phase. Concrètement, le projet a pour objectif de renforcer les fonctions de contrôle interne, contrôle de gestion et gestion des risques de ces AMC afin d’atteindre une meilleure performance globale. «Il s’agit également de permettre aux AMC d’avoir les compétences nécessaires pour étudier, expérimenter, mettre en place de nouveaux produits, services et projets pouvant stimuler les activités économiques durables, la création de richesses et d’emplois surtout dans les secteurs verts comme l’agriculture organique et/ou biologique, l’écotourisme, les énergies renouvelables, la gestion et le recyclage des déchets», explique le ministère.
À cela s’ajoute l’identification de nouveaux partenaires stratégiques pour chaque AMC et construire avec eux des relations de long terme tout en leur facilitant l’accès à de nouvelles sources de financement et en servant de nouvelles niches de marché. Et ce n’est pas tout. Le projet devra renforcer la vision stratégique des AMC sur les modalités les plus «efficaces» de pénétration des marchés de référence avec un renforcement de leur positionnement en termes d’offre de produits et services adressés particulièrement aux jeunes et aux femmes en milieu rural. Le processus portera par ailleurs sur la consolidation des relations nationales et internationales stratégiques afin de renforcer la capacité de mobilisation des ressources financières des AMC par le montage de projets «innovants» à fort impact social et environnemental. L’objectif étant d’accroître le nombre de clients servis, de développer de nouvelles activités, d’améliorer la performance sociale tout en gardant un portefeuille sain. Notons que l’étude en projet devra renfermer une analyse pour comprendre les contraintes et le potentiel des principales filières rurales qui sont les plus prometteuses dans les contextes géographiques d’intervention des AMC.
