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Le numérique érigé en priorité pour un développement inclusif

L’Afrique a pris du retard dans les nouvelles technologies. Pour se rattraper, le continent a besoin de développer les infrastructures numériques et les instances législatives et institutionnelles chargées de la promotion des nouvelles technologies. Ces défis ont été débattus au siège de l’OMC à Genève avec la participation du Maroc.

Le numérique érigé en priorité  pour un développement inclusif
Outre une infrastructure TIC abordable, la question de la fiscalité numérique se pose de plus en plus.

Comme pour le commerce tout court, l'Afrique accuse un important retard dans le commerce électronique. Celui-ci constitue une véritable dynamo pour les échanges intra-africains. Pour relever le challenge, le continent est amené à développer les infrastructures technologiques et les instances législatives et institutionnelles chargées de la promotion des nouvelles technologies. C’est la problématique abordée lors de la session de travail organisée conjointement, jeudi à Genève, par le ministère de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique et la mission permanente du Maroc auprès de l'Office des Nations unies et d'autres organisations internationales. Intitulée : «Commerce inclusif et nouvelles technologies : enjeux et défis pour les pays africains», cette rencontre tenue au siège de l'Organisation mondiale du commerce dans le cadre du forum public de l'Organisation, a tenté de cerner les enjeux et défis que présentent les discussions en cours sur le commerce électronique au sein de l'OMC pour les pays en développement, notamment africains. «Le commerce électronique devra connaître une croissance notoire à l'horizon 2025. Un appel a été lancé, à cette occasion, aux petites et moyennes entreprises pour qu'elles s'attellent à l'exploitation des bases de données pour une meilleure circulation de leur produit et un meilleur accès aux marchés potentiels», soulignent les panélistes, cités par la MAP.  
En clair, le commerce électronique peut réduire considérablement les coûts liés aux échanges, ouvrir l’accès au marché à de nouveaux acteurs africains dans le but de donner plus de valeur aux échanges sur le continent. D’ailleurs, le commerce électronique s’entend de la vente ou de l’achat de biens et services par des entreprises [entreprise à entreprise (B2B)], des particuliers [entreprise à consommateur (B2C)], des gouvernements (entreprise au gouvernement (B2G)) ou d’autres organisations, au moyen de réseaux informatiques. Il s’appuie sur le commerce traditionnel en y ajoutant la flexibilité et la vitesse offertes par les communications électroniques. Ce qui peut faciliter les efforts visant l’amélioration des opérations en permettant de réaliser des économies importantes tout en augmentant la compétitivité et l’efficacité par une redéfinition des pratiques commerciales traditionnelles. 
Outre une infrastructure de TIC abordable, en particulier Internet et la large bande, la question de la fiscalité numérique s’impose de plus en plus. «La question des nouvelles technologies figure parmi les points de blocage à l'OMC, entre les pays souhaitant le lancement d'un processus de négociation à cet égard et ceux qui insistent notamment sur la nécessité de réduire, en premier lieu, la fracture numérique», est-il ajouté. 

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