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Ouverture de la 14e Rencontre des écoles d’art de la Méditerranée

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La 14e Rencontre des écoles d’art de la Méditerranée s’est ouverte lundi soir à Tétouan et se poursuit jusqu'au 1er décembre avec la participation d'écoles d’art représentants sept pays de la Méditerranée et une volonté forte de redonner vie à ces rencontres en rupture depuis six ans. La manifestation, un haut lieu de con struction des ponts entre les différents pays et cultures du pourtour méditerranéen, se veut aussi une plateforme de partage des expériences entre les artistes de la région, ont souligné les organisateurs. La volonté est de «travailler en faveur de l’intercultuel et de la compréhension de l’autre, mais aussi de promouvoir les échanges et servir les académies des beaux-arts dans la Méditerranée», a déclaré à la MAP Mehdi Zouak, directeur de l’Institut national des beaux arts (INBA), qui abrite cette nouvelle édition. La reprise de la rencontre, qui intervient «à l’initiative de M. Zouak», vise à «redonner une dynamique aux pays de la Méditerranée, parce qu’il est nécessaire qu’il y ait des synergies entre tous ces pays», a déclaré Christine Herrero, vice-présidente de l’institution Échanges culturels en Méditerranée (ECUME), co-organisatrice de cette manifestation. Elle veut également transmettre le message que «quoi qu’il arrive, quels que soient les circonstances et l’environnement, la culture c’est le ciment des solidarités, c’est un partage qui peut se faire à travers la musique et les arts, un langage universel qui traverse les frontières», a dit Mme Herrero. Elle a souligné que le choix du Maroc pour la reprise des rencontres, interrompues en raison des événements dans des pays de la région et de la «vocation du Maroc à redynamiser ce pourtour méditerranéen». Le Maroc, a soutenu Mme Herrero, «a une vocation, compte tenu de ses nombreuses dimensions autour de l’art», ajoutant que vu que le Maroc est un pays «tellement exceptionnel en termes de production artistique, ce rayonnement peut partir du Maroc, et redynamiser aussi bien les pays vers le Moyen-Orient que vers la Méditerranée occidentale». L’ouverture de cette édition a été marquée par la signature de deux conventions entre l’INBA et l’Institut français du Maroc et entre l’INBA et l’École des beaux-arts de l’Université Aix-Marseille. La première convention prévoit notamment une restructuration de la filière de design et bande dessinée de l’INBA, et la création d’une «artothèque», une bibliothèque d’arts, au sein de l’Institut français à Rabat. La deuxième convention porte sur les échanges d’étudiants et de professeurs entre les deux institutions, la mise à disposition de l’expertise artistique et technique de l’université Aix-Marseille, et l’élaboration d’une co-diplomation en master et en doctorat. 

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