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La province de Rehamna aura son plan d’adaptation aux changements climatiques. Le secrétariat d’État chargé du Développement durable planche, en effet, sur une étude sur la vulnérabilité et l'adaptation aux changements climatiques de cette zone. Celle-ci devrait aboutir au développement d’une série de résolutions pour «une meilleure» intégration des mesures d’adaptation aux effets du dérèglement climatique dans les politiques publiques, afin d’en faire un levier de développement économique, social, environnemental et de création d’emplois et de richesses. Il s’agit également de définir une déclinaison territoriale «efficiente» de la politique de changement climatique du Maroc en considérant les nouvelles prérogatives des conseils régionaux en matière d’élaboration des documents d’aménagement urbain. Sans oublier la mise en place de mesures «pertinentes», «faisables et opérationnelles», pour attirer à la province les investissements verts nationaux et internationaux sur des projets bien préparés. Selon le ministère, l’enjeu stratégique que représente le risque climatique est «considérable» à l’échelle des territoires : les impacts environnementaux, économiques et sociaux influent directement sur la qualité du cadre de vie des habitants et la préservation des ressources locales.
Aussi, il convient d’anticiper et de s’adapter aux impacts potentiels des effets du changement climatique sur le territoire. «La prise en considération du risque climatique dans les politiques publiques doit s’appuyer sur la maitrise de la connaissance des vulnérabilités climatiques de chaque secteur et l’identification des mesures d’adaptation», explique le Secrétariat d’État. L’analyse des stratégies sectorielles au regard de leur prise en compte de l’évolution du risque climatique et des vulnérabilités climatiques des territoires montre, selon le ministère, que malgré les avancées réalisées par quelques secteurs, il manque une démarche structurelle globale pour d’une part intégrer le risque climatique en amont de la conception et la planification à moyen et long terme des stratégies sectorielles et d’autre part réviser d’une manière dynamique les orientations des politiques sectorielles en fonction de l’évolution des vulnérabilités climatiques des territoires. Le ministère rappelle que l’Accord de Paris appelle toutes les parties à s’engager dans la planification et la mise en œuvre de l’adaptation, tandis que les Objectifs de développement durable comprennent parmi leurs cibles l’intégration des considérations climatiques au sein des politiques, des stratégies et de la planification nationale.
«La vision du Maroc en matière d’adaptation se décline en plusieurs objectifs sectoriels chiffrés pour les horizons 2020 et 2030, définis dans sa Politique du changement climatique au Maroc (PCCM, 2014) et plus formellement, dans sa première Contribution déterminée au niveau national (CDN Maroc, 2015)», indique le secrétariat d’État. Pour atteindre les objectifs de cette vision, le ministère affirme qu’un travail de planification a d’ores et déjà été entrepris. La résilience face au changement climatique est ainsi inscrite dans la majorité des stratégies, des plans d’action, programmes et initiatives. Ces stratégies mettent en œuvre de nombreux projets pour l’amélioration de l’adaptation au changement climatique.
