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Plus de 50 combattants prorégime, dont 30 Irakiens, tués dans l'est du pays

Plus de 50 combattants prorégime, dont une majorité d'Irakiens, ont été tués dans des frappes nocturnes contre des positions du pouvoir dans l'est de la Syrie, soit le bilan le plus lourd pour Damas depuis des mois.

Plus de 50 combattants prorégime,  dont 30 Irakiens, tués dans l'est du pays
Les médias d’État syriens ont attribué ces frappes à la coalition internationale dirigée par les États-Unis, une affirmation qui a été démentie. Ph. AFP

Des frappes dans la nuit de dimanche à lundi, contre des positions du pouvoir dans la ville d'al-Hari, ont coûté la vie à plus de 50 combattants prorégime, dont une majorité d'Irakiens. «Cinquante-deux combattants, dont 30 Irakiens et 16 Syriens, y compris des soldats et des membres de milices loyalistes, ont été tués», a indiqué à l'AFP le directeur de l'Observatoir syrien des droits de l'Homme, Rami Abdel Rahmane. Les médias d’État syriens ont attribué ces frappes à la coalition internationale dirigée par les États-Unis, une affirmation qui a toutefois été démentie par une source au sein de ces forces antijihadistes.
Citant une source militaire, l'agence officielle Sana a affirmé que plusieurs personnes avaient été tuées et blessées par des appareils de la coalition américaine, sans fournir de bilan précis. Al-Hari est située dans la province de Deir Ezzor, riche en pétrole, où les forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, et les forces gouvernementales syriennes, appuyées par la Russie, mènent des offensives distinctes contre le groupe État islamique (EI). Ce dernier a perdu l'essentiel du territoire qu'il contrôlait en Syrie et en Irak. Mais le groupe ultra-radical reste présent dans des zones désertiques transfrontalières, notamment dans la province de Deir Ezzor. Les forces gouvernementales contrôlent les terres à l'ouest du fleuve Euphrate, qui traverse la province, tandis que les FDS se battent pour expulser l'EI d'une série de villages situés sur la rive est, près de la frontière irakienne. Une ligne de «déconfliction» qui longe le fleuve est en place depuis 2017 afin d'empêcher tout affrontement entre prorégime et FDS. La coalition, qui intervient en Syrie depuis 2014 a néanmoins mené des frappes contre des forces du régime ces dernières années. Le 24 mai, 12 combattants prorégime ont péri dans un raid aérien contre des positions de l'armée syrienne au sud de Boukamal. Le 7 février, la coalition a reconnu avoir tué au moins 100 combattants prorégime, dont cinq Russes selon Moscou. En septembre 2016, des raids contre des positions militaires du régime avaient coûté la vie à plus de 60 soldats syriens. Déclenché en 2011 par la répression par le régime de manifestations pacifiques pro-démocratie, le conflit en Syrie s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire morcelé. Il a fait plus de 350.000 morts et jeté à la rue des millions de personnes.                                    

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