Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

La poésie célébrée à Rabat

La poésie célébrée à Rabat
Rabat a fêté la poésie simultanément avec Paris, Le Caire, Bagdad, Doha, Djeddah, Riyad, Khartoum, Manama, Abou Dhabi et Tunis.

L’Institut français de Rabat a célébré, le 17 novembre pour la première fois dans la capitale marocaine, la Nuit de la poésie, initiée par l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris en 2015. Rabat a fêté la poésie simultanément avec Paris, Le Caire, Bagdad, Doha, Djeddah, Riyad, Khartoum, Manama, Abou Dhabi et Tunis. Déclamations, performances poétiques, tables rondes, lectures en langues étrangères et joutes de poésies ont rythmé cette soirée.
La Nuit de la poésie était l’occasion de parler du thème «Résister en poésie» avec les poètes Sylvestre Clancier et Khalil Hachimi Idrissi.
 Ce dernier a souligné que «l'acte de résistance en poésie réside dans le fait de s'opposer à toute radicalité qui constitue une menace pour l'humanisme que l'on veut cultiver». Le poète, écrivain et journaliste Khalil Hachimi Idrissi a lu des extraits de son recueil «La foi n'est convoquée que les jours de fête» qui traite des thématiques comme le terrorisme, l’humanisme ou encore l’esclavagisme tout en encourageant le vivre ensemble pour donner au lecteur une inspiration pour un monde meilleur.
Pour sa part, l’essayiste, poète et critique littéraire Sylvestre Clancier a rappelé que les poètes peuvent à travers les mots redonner l’espoir et dénoncer les injustices. Siham Bouhlal était également invitée d’honneur de la Nuit de la poésie. Cette poète, romancière et médiéviste française d’origine marocaine se consacre à la traduction de textes médiévaux.
L’art de vivre, le fonctionnement de la société arabo-musulmane classique et la pratique d’un certain Islam «ancien» restent ses sujets de prédilection. Sa propre création poétique a pour thème central l’amour, comme dans «Poèmes bleus» (Tarabuste, 2005) ou «Corps lumière» (Al Manar 2008), qui a fait partie de la sélection pour le prix Max Jacob. La soirée a été également rythmée par des rencontres avec d’autres poètes comme Fatima Amahzoune, Aicha Bassry, Fatiha Benkacem, Mostafa Daoudia, Bouchra Fadel, Driss Louiz, Youssef Wahboun et bien d’autres. La troupe Wa9ila a présenté son spectacle «Le Silence déraille». La troupe réunit sept orateurs qui déclament en arabe, amazigh, darija et français. Réunis, ces artistes de discipline et d’horizons différents se lancent dans un voyage poétique. La soirée a connu, par ailleurs, la projection du film «À voix haute : la force de la parole», de Stéphane de Freitas qui a eu le César 2016 du meilleur film documentaire.

Lisez nos e-Papers