Le premier concours pour le recrutement des diplômés malvoyants avant la fin de l'année

La ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social fait face à une vague de critiques sans précédent depuis le drame survenu dimanche dernier au siège de son département. En effet, le décès d’un manifestant malvoyant suite à sa chute du toit du siège du ministère à Rabat continue d’alimenter la polémique sur la Toile. Plusieurs internautes ont exigé le départ immédiat de la ministre. Cette dernière vient de répondre à la polémique par un communiqué assurant sa disposition à poursuivre le dialogue avec les manifestants handicapés.
Dans son communiqué, le ministère a assuré qu'il a été toujours ouvert au dialogue, même après le début du sit-in en question, le 26 septembre dernier. Dans le même sens, le ministère a assuré que, contrairement aux informations relayées, il n'a pas autorisé l'accès du groupe en question à son bâtiment, ajoutant que les faits se sont produits en dehors des horaires de travail. Selon le ministère, les manifestants sont entrés par effraction après avoir forcé les portes métallique et vitrée, comme le prouvent les enregistrements des caméras de vidéosurveillance.
Revenant sur les mesures en cours pour la résolution de ce dossier, le département de Bassima Hakkaoui a affirmé poursuivre ses efforts pour adopter un concours spécifique pour les personnes en situation de handicap, sous la supervision d’une commission nationale permanente auprès du Chef du gouvernement, chargée du suivi de l'évolution des concours dédiés à cette catégorie, rappelant que le premier concours dédié à ces personnes est prévu pour la fin de l'année en cours.
Pour rappel, la coordination nationale des diplômés malvoyants organise un sit-in sur le toit du ministère depuis plusieurs jours dans le but de sensibiliser les autorités à leur cause. Avec un cahier revendicatif datant de plusieurs années, certains d’entre eux ont même menacé de se jeter du haut du siège du ministère en cas de non-satisfaction de leurs revendications.