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Les premières offres pour mars prochain

Le paiement mobile fera son entrée au Maroc en mars 2018 avec le lancement des premières offres. C'est le cas du groupe CIH Bank qui proposera à ses clients, particuliers et commerçants, sa solution de m-paiement. L'écosystème du marché global est basé sur l'interopérabilité. C'est la capacité qu’ont les usagers à échanger de l’argent quel que soit le fournisseur de leur solution de paiement mobile.

Les premières offres pour mars prochain

C’est confirmé. Le paiement mobile fera son entrée au Maroc au plus tard en mars 2018. Un événement de taille pour le pays où l'essentiel des transactions s'effectue en argent liquide. Les premières offres seront donc lancées dès le mois prochain dans la droite ligne de la mise en place progressive de l’écosystème de «la solution nationale de paiement mobile». C’est le cas du groupe CIH Bank. «Notre solution est fin prête. Dès le mois de mars, nous comptons proposer à nos clients, particuliers et commerçants, l’ouverture de comptes de paiement mobile. Ils permettront, entre autres, le transfert d'argent entre utilisateurs via le mobile et le payement des commerçants», a confié au «Matin-Éco», Ahmed Rahhou, président directeur général de CIH Bank. 
Soulignons que ces opérations seront dans une première phase possibles uniquement entre les clients de la banque, en attendant que le paiement mobile s'élargisse et que l’écosystème évolue avec l'arrivée d’autres intervenants. 

Pour le paiement mobile (également appelé m-payment ou Mobile Payment), le Maroc a opté pour l’interopérabilité entre intervenants, à l’issue de longues négociations entre les différentes parties prenantes. L’interopérabilité représente la capacité qu’ont les usagers à échanger de l’argent quel que soit le fournisseur de leur solution de paiement mobile. Rappelons que le projet de «solution nationale de paiement mobile», a été initié par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), dans l'optique d’encourager l’utilisation des paiements électroniques et de réduire la circulation du cash, jugé coûteux, tout en favorisant l’inclusion financière. Un comité stratégique - regroupant, outre BAM et l’ANRT, les principales banques de la place, les trois opérateurs télécoms, les ministères des Finances et de l’Industrie - a été mis en place pour piloter ce projet. Ce comité a été chargé de définir les principales règles de place nécessaires au bon fonctionnement des opérations inter-opérées, de mener la syndication et d’affiner le modèle économique de la solution nationale pour qu'elle soit largement diffusée et à bas coût.  
Les travaux menés ont permis d’identifier les premiers flux des transactions qui pourraient être dématérialisées  :  versement des prestations sociales de faibles montants, transferts nationaux entre particuliers de faibles montants également, achats des particuliers dans le commerce de détail, paiement de factures de services en réseau, achat de recharges téléphoniques et paiement des fournisseurs par les commerçants de détail. 
 

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