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Cet événement qui a acquis sa notoriété et son rayonnement parmi les festivals patrimoniaux du Maroc se veut, selon les organisateurs, un défi culturel et une plateforme pour la rencontre de tous les genres musicaux et appelant à la sauvegarde du patrimoine musical marocain, en mettant en place des stratégies pour son développement, sa promotion par tous les moyens de diffusion, tout en veillant à sa promotion à l’échelle internationale. La programmation de cette année sera riche en activités artistiques, culturelles, scientifiques et éducatives, avec la participation d’orchestres renommés dans le domaine du patrimoine ancestral. Le festival prévoit, également, des ateliers de formation destinés à ceux qui veulent sauvegarder cet art et le faire évoluer. Des tables rondes seront au rendez-vous, ainsi qu’une conférence scientifique autour de la préservation de cet art authentique, et ce, avec la participation de chercheurs et professeurs spécialisés en la matière pour débattre de la thématique du festival consistant à promouvoir cette musique un peu partout dans le monde.
Plusieurs orchestres participeront à cette édition, notamment l’orchestre de Meknès dirigé par Mohamed Al Ouarrati, l’orchestre de l’Association Tazi, sous la direction de Azzeddine Lahrech, l’orcheste de Dar Al Ala à Casablanca, dirigé par Brahim Al Ouazzani et la collaboration de la chorale Naouba Al Andaloussiya, puis la chorale Andaloussiat Al Maghrib, dirigée par le professeur Hamid Sbai, l’orchestre de la symphonie andalouse au Maroc, sous la direction de l’artiste Mohamed Al Othmani et la formation Fandalousse de l’Espagne. Signalons qu’en parallèle avec cette 23e édition du Festival national de la musique andalouse à Fès, le Conservatoire de musique à Fès organise, avec le soutien de la direction régionale de la culture, une exposition consacrée à la musique andalouse marocaine autour de la thématique «Des personnalités inoubliables».
