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Le Président Mahmoud Abbas interviendra le 20 février au Conseil de sécurité

Le Président palestinien, Mahmoud Abbas, interviendra le 20 février devant le Conseil de sécurité des Nations unies dans le cadre de sa réunion mensuelle consacrée à l'évolution du conflit israélo-palestinien, a annoncé, jeudi dernier, l’ambassadeur du Koweït à l’ONU, Mansour Al-Otaïbi, qui assure la présidence du Conseil pour le mois de février.

Le Président Mahmoud Abbas interviendra  le 20 février au Conseil de sécurité
Le Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine a ouvert samedi la voie à une suspension de la reconnaissance d'Israël.

«Le fait que le Président Abbas vienne et s’adresse directement aux membres du Conseil est une chose utile» au vu des derniers développements que connaît la question palestinienne, a expliqué M. Al-Otaïbi, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du programme de la présidence koweïtienne de cet organe exécutif de l’ONU. Pour l’ambassadeur koweïti, «il est important que M. Abbas vienne plaider la cause palestinienne devant le Conseil de sécurité», surtout eu égard à l’action diplomatique arabe en cours et à la réunion du Caire des ministres arabes des Affaires étrangères sur la question. Par ailleurs, le Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a ouvert samedi la voie à une suspension de la reconnaissance d'Israël. Après une réunion de trois heures, le Comité exécutif de l'OLP a annoncé la mise en place d'une commission chargée d'étudier cette question. Il se réunissait pour la première fois depuis que le conseil central de l'OLP, un autre organe de cette organisation internationalement reconnue comme la représentante de tous les Palestiniens, a voté le mois dernier en faveur de la suspension de la reconnaissance d'Israël. Il a exhorté samedi le Président palestinien Mahmoud Abbas à «commencer immédiatement à préparer (...) les projets pour les étapes de désengagement avec le gouvernement israélien d'occupation, au niveau politique, administratif, économique et sécuritaire». Le mois dernier, le conseil central de l'OLP avait chargé le Comité exécutif de l'OLP de suspendre la reconnaissance d'Israël jusqu'à ce que ce pays «reconnaisse l'État de Palestine dans ses frontières de 1967, annule l'annexion d'Al-Qods-Est et cesse ses activités de colonisation». Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé que son gouvernement donne son feu vert pour l'approbation rétroactive d'une colonie sauvage en Cisjordanie occupée, en réaction à l'assassinat début janvier d'un rabbin israélien qui vivait dans cette colonie abritant une quarantaine de familles. Fondée en 2002, cette colonie sera ainsi considérée comme une «nouvelle communauté» dotée des permis de construction nécessaires et d'un budget public. Le 9 janvier dernier, un rabbin israélien de 35 ans avait été tué près de Havat Gilad. Une semaine plus tard, l'armée israélienne a tué un suspect palestinien à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, à environ 35 km au nord de Havat Gilad. Les colonies israéliennes construites sur des terres palestiniennes sont illégales en vertu du droit international.

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