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Les prétendants au poste de secrétaire général ne se bousculent pas au portillon

Dans quelques jours, les Harakis tiennent leur 13e congrès qui verra l’élection d’un nouveau secrétaire général du parti. Si le comité préparatoire n’a rien laissé filtrer au sujet de la candidature de Mohand Laenser, ce dernier aurait annoncé son intention de se porter candidat. Les autres prétendants auront jusqu’au 27 de ce mois pour le faire.

Les prétendants au poste de secrétaire général ne se bousculent pas au portillon

À la veille de la tenue de son 13e congrès national, prévu les 28, 29 et 30 septembre au Palais des sports du Complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat, le comité préparatoire du 13e Congrès national du mouvement populaire a organisé une conférence de presse, mardi au siège du parti, visant à mettre la lumière sur les derniers préparatifs de cette importante échéance dans le parcours du parti. Selon Mohamed El Gherras, secrétaire d’État chargé de la Formation professionnelle et président du comité chargé des finances et de la logistique, plus de 6 millions de dirhams ont été mobilisés pour assurer le financement de cette grand-messe qui permettra de désigner le nouveau secrétaire général du parti devant succéder à Mohamed Laenser. Si le comité a refusé de divulguer toute information concernant l’éventuelle candidature de l’actuel chef de file du parti, Adi Sbaï, président du comité des règlements et des statuts, n’a toutefois pas écarté cette possibilité, rappelant que le contenu du règlement intérieur du parti qui a été mis en cohérence avec la loi organique relative aux partis politiques permet à M. Laenser de se porter à nouveau candidat s’il le désire. «Nous ne pouvons pas parler au nom de M. Laenser, car c’est à lui de prendre cette décision. Toutefois, nous tenons à souligner qu’aucun empêchement juridique ne pourra entraver cette candidature, si l’intéressé le souhaite», souligne-t-il. Sur ce point, Essaïd Ameskane, président du comité préparatoire du prochain congrès, tient à apporter des détails balayant d’un revers de main tout éventuel arrangement qui aurait eu lieu dans les coulisses entre les leaders du parti pour aider l’actuel secrétaire général à rempiler. «Je tiens à démentir la rumeur selon laquelle une réunion aurait déjà eu lieu entre les leaders du parti pour examiner la possibilité de reconduire l’actuel secrétaire général. C’est complètement faux. Il n’y a eu aucune réunion», annonce M. Ameskane. Le président du comité préparatoire défend plutôt «une réelle volonté» du parti de renouveler les élites, dans le cadre du respect des principes de la démocratie participative, en accordant à plus de 552 membres du Conseil national la possibilité de se porter candidat pour le poste de secrétaire général. Une nouveauté rendue possible grâce à la révision de l’article 50 de l’actuel statut et l’inclusion de cet amendement dans l’article 27 de la nouvelle mouture du statut, qui sera soumise au vote lors du prochain congrès.  «Nous avons souhaité à travers cette réforme donner aux jeunes ayant gravi les échelons et qui sont parvenus à être membres du conseil national, sans qu’ils n’aient jamais réussi à faire parti du bureau politique, la possibilité de se porter candidats aussi pour ce poste», note M. Sbaï. S’agissant des candidatures, on apprend qu’elles sont recueillies par le comité préparatoire du 21 au 27 septembre. Selon M. Ameskane, le Comité n’a reçu jusqu’à présent qu’une seule candidature, celle de Mustapha Slalou. 
Pour rappel, le 13e Congrès national se tient cette année sous le thème «Un Mouvement pour la patrie». Plus de 2.500 congressistes sont attendus pour élire leur nouveau chef de file. Dans ce sens, un travail minutieux a été effectué pour vérifier l’adhésion des membres et leurs droits et devoirs.

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