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Un proche du tueur devant un juge antiterroriste

Un proche du tueur devant  un juge antiterroriste
La traque de Chérif Chekatt, l'assaillant abattu jeudi dernier, a duré 48 heures. Ph. AFP

L'enquête sur l'attentat de Strasbourg progresse : un proche de Chérif Chekatt, l'assaillant abattu jeudi au terme d'une traque de deux jours, a été présenté lundi à la justice à Paris en vue de sa mise en examen. Le ministère public a requis son placement en détention provisoire. Selon une source proche du dossier, cet homme de 37 ans, arrêté jeudi, est soupçonné d'avoir joué un rôle dans la fourniture du revolver utilisé par Chérif Chekatt lors de l'attentat mardi dernier qui a fait cinq morts et onze blessés.
Ce soir-là, le jeune homme de 29 ans, un délinquant multirécidiviste fiché S pour radicalisation islamiste, a pénétré dans le centre historique de Strasbourg, armé d'un pistolet ancien et d'un couteau et a attaqué des passants à plusieurs endroits, avant de parvenir à s'enfuir. Quelques minutes après l'annonce de sa mort, l'organe de propagande du groupe jihadiste État islamique l'a présenté comme un de ses «soldats», une revendication «opportuniste», selon le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et plusieurs analystes. Les six autres personnes qui avaient été placées en garde à vue après l'attentat ont été libérées au cours du week-end «en l'absence d'éléments incriminants». Parmi elles figuraient les parents du tueur et deux de ses frères. Lundi, RTL a rapporté le témoignage d'un de ses frères, confiant avoir pris ses distances avec le jeune homme. Dans ses propos, il a décrit un «lavage de cerveau» et une «dérive personnelle». 

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