Les intermédiaires d'assurances ne parlent pas le même langage. Alors que l’Union marocaine des agents et courtiers d’assurance (UMAC) hausse le ton pour défendre ses membres, la Fédération nationale des agents et courtiers d’assurance au Maroc (FNACAM) semble plus conciliante. Cette dernière rejette notamment le boycott de la déclaration via la plateforme du Web’Inter, développée par l’Autorité de contrôle pour la dématérialisation d’un ensemble de procédures administratives et d’opérations de déclaration ou de restitution. Idem pour la question de la TVA, au sujet de laquelle la FNACAM assure qu’elle n’a pas changé de discours depuis 2001. «C’est une taxe que nous rejetons et, pour cause, elle est indue», souligne-t-elle, notant que les discussions avec la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance et la Direction générale des Impôts «sont bien avancées». Elle se dit convaincue qu’une solution sera trouvée. Concernant la rémunération des intermédiaires, la Fédération estime qu’elle ne relève plus de l’autorité de contrôle et que la seule alternative est d’ouvrir des négociations avec les assureurs.
Une profession, deux sons de cloche
LE MATIN
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19 Février 2018
À 19:34