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Une promenade émotionnelle dans la capitale économique

Une promenade émotionnelle  dans la capitale économique

Plus d’une centaine d’artistes nous invitent à une promenade émotionnelle dans la capitale économique à travers les pages de «Casablanca Nid d’artistes». Publié par Malika Éditions, ce livre est coécrit par la romancière Leïla Slimani et l’essayiste Kenza Sefrioui. Il invite à la découverte d’une ville haute en couleur et témoigne de son ébullition créative. L’ouvrage propose une exploration poétique de la capitale économique à travers la vision des artistes. «Qui mieux que les artistes pourraient nous raconter l’incroyable métamorphose de la ville !» souligne Leïla Slimani. Pour Kenza Sefrioui, «“Casablanca, nid d’artistes” ne pouvait être qu’une série de rencontres avec celles et ceux qui ont accepté de partager leur perplexité, leur relation d’amour-haine à cette cité dure et accueillante, invivable, mais qu’on ne quitterait pour 
rien au monde».
Écrivains, musiciens, cinéastes, comédiens, photographes, plasticiens, danseurs, performeurs… ils sont plus d’une centaine à partager les émotions que leur inspire Casablanca, entre souvenirs, cris du cœur, déclarations enflammées ou coups de gueule. Pour la photographe Zineb Andress Arraki «Casa est la ville du “non fini”, de l’impatience, du mouvement et de l’imperfection. Constamment perfectible, elle est la définition du paradoxe, tel un phoenix, vivante».
Casa est aussi propice à la multiplication des possibles, selon la comédienne Amal Ayouch : «La violence autant que l’amour, crée les inégalités, génère des frustrations ; elle m’enchante, m’effraye, m’émeut. J’ai besoin de la retrouver dans son centre, marcher, pour voir, sentir, et écouter son pouls. Sinon c’est elle qui me rejette, comme un corps étranger.» Le paradoxe inspiré par cette ville est souligné à plusieurs reprises. Le réalisateur Nabil Ayouch qualifie Casa de violente, insolente, sale, bruyante, agressive, généreuse et inspirante. Pour sa part, le chanteur du groupe Hoba Hoba Spirit Reda Allali met l’accent sur son côté chaotique et énergétique. «Casa est à l’opposé des autres villes, où les rapports sont très figés, où le rapport à l’autorité n’est pas le même. Elle te donne l’anonymat, la liberté, la mixité sociale». «Casablanca nid d’artistes» propose plus que des textes. On y trouve des QR Code qui renvoient à des liens où on peut écouter de la musique, découvrir un bout de film ou un bout 
de performance.  

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