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Porté par l’euphorie jusqu’à la phase de groupes de la Ligue des champions, le Difaâ Hassani Jadidi est désormais en pleine tourmente et l’espoir d’atteindre les quarts de finale de la compétition suprême des clubs en Afrique ne tient plus aujourd’hui qu’à un fil. En effet, pour le compte de la quatrième journée du groupe B, les Doukkalis accueillent l’Entente sportive de Sétif, qui les avait battus il y a dix jours lors de la troisième journée. Avec un seul point, après trois rencontres jouées, le DHJ s’est retrouvé tout en bas du classement. Pourtant, tout n’est pas encore perdu, car devant les hommes de Talib, l’adversaire du jour est à deux points et le MC Alger à 3 points. La première place du groupe semble promise au TP Mazembe, qui a fait le plein de points en remportant ses trois matchs de la manche aller.
Des départs juteux, mais douloureux
Les réussites du club lors des saisons passées ont toujours porté la signature d’un attaquant de pointe de grand calibre. Des noms comme Karl Max, Zakaria Hadraf et Walid Azarou avaient trouvé en la personne de Hamid Ahaddad leur digne successeur. Le natif de la région du Souss avait réussi à combler surtout le départ d’Azarou pour Al Ahly. Cependant, personne n’a réussi jusqu’ici à reprendre le flambeau après Ahaddad, qui a signé récemment au Zamalek, contre une somme respectable. Or les dirigeants ont peiné et peinent toujours à retrouver un «striker» capable de faire la différence.
La défaite lors de la troisième journée à Sétif a laissé un arrière-goût d’amertume aux supporters jdidis, qui ont assisté au spectacle de l’impuissance de la ligne d’attaque concoctée par Talib, qui a choisi de s’appuyer sur Mehdi Karnass, hors de compétition après deux saisons ratées entre le WAC et l’AS FAR. Les offensives jdidies ont été menées par le vétéran Ayoub Nanah qui, malgré sa grande volonté, est trop insuffisant pour les nouvelles ambitions du club. Ce n’est pas tout. Avec la suspension d’Adnane El Ouardi, les choses pourraient se compliquer davantage, à moins que l’international zambien Simon M’suva ne retrouve son niveau d’il y a quelques mois, observé notamment face à l’AS Vita Club. Même le temps d'adaptation d'Okpotu, arrivé tout juste du Nigeria, semble prendre plus que prévu.
L’ES Sétif, un club chevronné mené par Taoussi
En face, la formation de l’Entente Sétif n’entend pas passer à côté du rendez-vous. La victoire au stade du 8 mai 1945 a eu le mérite de ramener la confiance aux troupes, qui commencent à envisager la qualification. Avec l’expérience du club dans les joutes africaines (sacré champion en 2014) et la connaissance du football marocain par l’entraîneur Rachid Taoussi, la recette pourrait s’avérer gagnante. Les Sétifiens ont, en outre, atterri en début de semaine au Maroc et ont disputé un match amical face au FUS, où ils ont concédé la défaite (0-1) sur un but de Makrane. Un résultat qui conviendrait parfaitement au DHJ, à condition de retrouver la voie des buts.
