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Question du Sahara marocain : «Il n’y a pas de processus parallèle au processus onusien»

Question du Sahara marocain :  «Il n’y a pas de processus parallèle au processus onusien»

La «décision importante» prise dimanche par les Chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) au sujet de la question du Sahara marocain consacre la primauté du processus onusien dans la gestion de la question du Sahara marocain et rappelle qu'il n'y a pas de processus parallèle, a affirmé, lundi à Nouakchott, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. M. Bourita, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse au centre international des conférences qui abrite les travaux du Sommet de l'UA, a noté que le dossier du Sahara marocain «est exclusivement aux Nations unies» et «uniquement à l'ONU». «Il n’y a pas de processus parallèle (...) Donc c'est la primauté du processus onusien» qui a été consacrée dans la gestion de la question du Sahara marocain, a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
Évoquant la concentration du dossier à certains niveaux au sein de l'UA, M. Bourita a indiqué qu'«il a été clairement dit que dorénavant c'est au niveau des Chefs d'État et au niveau du mécanisme qui a été créé que la question sera évoquée». Pour ce qui est de ce mécanisme, dont le mandat a été précisé dimanche par le Président en exercice de l'UA, M. Paul Kagame, M. Bourita a noté qu'il ne s'agit pas d'un mécanisme du traitement de la question du Sahara, ni d’interaction pour trouver une solution à la question du Sahara. «C'est un mécanisme qui a été créé pour soutenir les Nations unies. Pour interagir avec les Nations unies dans le cadre du mandat de l'organisation onusienne», a -t-il dit.
«Donc il y a un seul chef de file qui est les Nations unies et il y a des soutiens qui viennent de l'Union africaine, de la Ligue arabe, de l'Union européenne et d'autres instances qui accompagnent les efforts des Nations unies», a-t-il insisté.
Évoquant, par ailleurs, la thématique du Sommet axée sur la lutte contre la corruption, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale est revenu longuement sur le contenu du message de S.M. le Roi 
Mohammed VI adressé à ce Sommet dans lequel le Souverain a relevé que ce fléau n’est pas une fatalité africaine, ne représente pas l’apanage du continent et qu’il constitue «un phénomène mondial qui sévit dans les pays du Nord, comme dans ceux du Sud, et il risque de mettre à mal la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), décidés à l’échelle internationale». 

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