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Et si Rachid Talbi Alami frappait fort en installant des commissions provisoires !

Les présidents de 11 fédérations jugées défaillantes par les cabinets d’audit devront se faire beaucoup de soucis. Reçus vendredi par Rachid Talbi Alami, ils ont dû réaliser l’ampleur des dysfonctionnements financiers et organisationnels relevés par les auditeurs à l’occasion de l’exposition des résultats des uns et des autres. À la lumière de ces résultats, la question qui se pose est de savoir si le ministre va aller jusqu’à appliquer l’article 31 de la loi 30-09 ou s'il va faire comme si de rien n’était.

Et si Rachid Talbi Alami frappait fort en installant des commissions provisoires !

Il est trop tôt de savoir quelle sera la décision de Rachid Talbi Alami concernant les 11 fédérations les plus défaillantes. Le ministre devra d’abord informer les représentants de la nation au Parlement des résultats des cabinets d’audit. En effet, le groupe parlementaire socialiste a interpellé le ministre de la Jeunesse et des sports en demandant à la présidente des secteurs sociaux de la Chambre des députés de provoquer une réunion pour discuter des résultats de l’audit de 25 fédérations sportives. Lors de cet examen, Rachid Talbi Alami devra sans aucun doute révéler devant les députés l’ampleur des anomalies et irrégularités constatées. Et c’est à ce moment-là que l’application de l’article 31 de la loi 30-09 relative au sport et à l’éducation physique devra se poser puisque l’audit financier et organisationnel a relevé des dysfonctionnements. C’est pour cette raison que les 11 fédérations ont été reçues séparément des 14 autres dont la gestion a été jugée plus ou moins correcte. D’après le premier paragraphe de ce fameux article : «Le ministère de la Jeunesse et des sports doit notifier une mise en demeure à la fédération sportive quand celle-ci est minée par des dysfonctionnements graves pour l’inviter à remédier à la situation dans un délai de trois semaines». Le second paragraphe, quant à lui, stipule que : «si la fédération sportive n’obtempère pas, le ministère dissout l’organe directeur de la fédération et désigne un comité provisoire. Ce dernier est investi d’un mandat de trois mois pour tenir l’assemblée générale». Rachid Talbi Alami, qui a le mérite de vouloir instaurer la bonne gouvernance au sein des fédérations sportives, a du pain sur la planche. En tout cas, l’habilitation des fédérations et le versement des subventions passeront forcément par une remise à plat de leur gestion. Ceux qui ne veulent pas prendre la vague de la bonne gouvernance se retrouveront sûrement sur le côté.

Les fédérations jugées défaillantes sont :

Le basketball, le handball, le rugby, le badminton, la voile, le canoë-kayac, le hockey, le sports pour boules, le cricket, le tir à l’arc et le tennis de table.

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