Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

Réflexion autour de la création d'une chaire de musique andalouse

Dans la foulée de sa programmation ramadanesque, l’Institut Cervantès de Rabat a mis sur pied un menu en rapport avec les veillées du mois sacré, à travers des activités où la musique andalouse fut à l’honneur. À cet effet, l'Institut Cervantès de Rabat a lancé le projet de création d'une chaire de musique andalouse pour renforcer sa présence dans les domaines universitaires et académiques. Et ce, lors d’une table ronde animée par Brahim El Mazned et Amin Chachoou.

Réflexion autour de la création d'une chaire  de musique andalouse
L'Institut Cervantès de Rabat a lancé le projet de création d'une chaire de musique andalouse.

Cette très louable initiative, à plus d’un titre, permet de mettre en valeur la culture et la civilisation en rapport avec la musique andalouse. À ce propos, le musicologue Chaachou a indiqué que «la musique andalouse est une musique de la connaissance, et pas seulement une musique d’interprétation. Donc, il faut qu’elle soit considérée sous un aspect scientifique. Ainsi, l’organisation de cet événement vient à point nommé pour développer cet aspect et créer une dynamique autour de cette musique». D’où le lancement du projet d’une chaire de musique andalouse, et ce, en partenariat avec des universités marocaine et espagnole qui auront la tâche de soutenir ce concept qui représente la mise en valeur de ce Patrimoine partagé entre l'Espagne et le Maghreb. Lors de cette rencontre, Brahim El Mazned, expert en musique andalouse, n’a pas manqué de rappeler que «la musique andalouse est une musique très riche qui a traversé les deux rives, en partant du Maroc jusqu’en Andalousie où elle fut nourrie par des mélodies de l’autre rive, notamment Séville, Cordoue et Grenade, durant plusieurs siècles. Son odyssée l’a fait revenir au Maroc, où elle s'est  installée dans les grandes villes, puis dans d’autres cités des pays voisins en Algérie et en Tunisie».
En parallèle à cet événement, et comme chaque année au mois du Ramadan, l'Institut Cervantès de Rabat a organisé d’autres rencontres avec la participation d'experts, de chercheurs, de luthistes et d'interprètes de Tunisie, d'Algérie, du Maroc et d'Espagne. L’objectif de ces rencontres avec des professionnels dans le domaine est d’arriver à inscrire la musique andalouse sur la liste du patrimoine immatériel de l'Humanité. Pour cela, l'Institut Cervantès a proposé la constitution d'une équipe de travail interinstitutionnelle chargée de rédiger le dossier de candidature pour la obtention de ce titre. Toutefois, en marge de la table ronde animée par Brahim El Mazned et Amin Chaachou, une prestation musicale a accompagné ces discussions avec le luthiste et chanteur du Gharnati, Rachid Toumi.

Lisez nos e-Papers