Le département des sciences et technologies de la communication de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, en collaboration avec le laboratoire «Langues, traduction, communication et culture (LT2C)», a organisé, jeudi dernier, un séminaire sous le thème «La régulation des médias et les enjeux communicationnels». Prenant part à cette rencontre, plus d’une centaine de doctorants, chercheurs et experts en communication ainsi que des étudiants en communication et en langues étrangères ont tenté de répondre aux questions relatives à la régulation du paysage médiatique marocain. Intervenant lors de cette rencontre, le directeur général de la Haute Autorité de communication audiovisuelle (HACA), Jamal Eddine Naji, a affirmé que «ce débat entre dans une dynamique de rapprochement entre la HACA et l’Université dans un pays qui a tous les atouts, dans ce domaine, pour espérer faire avancer, à terme, la démocratisation de son paysage audiovisuel national». Revenant sur le rôle majeur que joue la HACA, dans le cas du Maroc, en tant que régulateur, M. Naji a fait savoir que les modèles de régulation qui réussissent à convaincre de leur effectivité et de leur excellence sont passés de la régulation à l’autorégulation, en passant, souvent, par l’étape intermédiaire de la «co-régulation» entre les médias et leur régulateur. Dans le même ordre d’idées, M. Naji a affirmé que l’autorégulation peut même mener à un système de certification ou de labellisation, qui distinguerait, par la mise en exergue de «bonnes pratiques», un journaliste, un média, par l’ensemble de la profession ou la corporation, dans un pays donné. Intervenant également en sa qualité de président du Réseau «Orbicom» des chaires Unesco en communications, M. Naji a illustré ses propos en citant des expériences croisées ainsi que des benchmarks d'univers médiatiques différents.
«La régulation des médias et les enjeux communicationnels», thème d’une rencontre à la Faculté des lettres de Rabat
Ayoub Lahrache
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25 Mars 2018
À 16:29