Le Royaume présente 8 projets à financer

Le Maroc présentera à Katowice 8 projets à financer, portant sur les ressources hydriques, la gestion des déchets, le transport, le renforcement des élus locaux et l’agriculture. Pour le financement de ces projets, Nezha El Ouafi, Secrétaire d’État au Développement durable, devra convaincre les bailleurs de fonds, dont le Fonds vert pour le climat. «Notre NDC’S (engagement pris par les pays de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’Accord de Paris, ndlr) répond aux critères des Nations unies. De plus, le Maroc dispose de 10 agences accréditées, dont l’Agence du développement agricole et certaines banques, auprès du Fonds vert pour le climat et cette diversité ne peut être qu'à notre avantage», a indiqué la Secrétaire d’État. Cette COP 24 est essentiellement axée sur l’accès aux financements au profit des pays en développement qui vivent déjà les impacts du dérèglement climatique, mais qui ne captent qu’environ 5% de la finance dédiée. Une situation due essentiellement au manque de projets bancables. Pour dépasser cet obstacle, le Maroc copréside avec Allemagne et la France, le NDC Partnership qui regroupe 120 pays pour accompagner ces pays à monter des projets plus bancables et qui répondent aux critères retenus par la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique. Nezha El Ouafi estime que le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui alerte sur l’impératif de changement de mode de production et de consommation, plaidera également en faveur des pays en développement dans leur quête de financement. 
Le monde doit engager des transitions «rapides» et «sans précédent», s'il veut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré, affirment les experts du GIEC dans leur rapport publié en octobre dernier.