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De nouveaux développements dans le processus de fusion-absorption de Taslif par Salafin. Cette dernière s’est dotée d’une nouvelle identité visuelle. Dévoilée la semaine dernière, elle est présentée par les responsables de cet acteur du crédit à la consommation comme une «expression d’une mutation en profondeur de sa stratégie». Salafin s’est, en effet, fixée de nouveaux objectifs à l’horizon 2020, s’articulant autour d’un plan de transformation digitale, de nouveaux défis de croissance et d’un programme de relation client.
«Notre nouvelle identité visuelle est (…) un reflet de ces changements, de cette évolution globale, interne et externe, dans laquelle nous nous inscrivons pleinement», a déclaré Aziz Cherkaoui, président du directoire de Salafin, lors d’un point de presse. Pour rompre avec l’ancien visuel, le nouveau logo «s’éloigne des territoires colorimétriques du secteur et du bleu utilisé sur l’ancien logo, d’où l’option finale de ce subtil rouge orangé», a expliqué Mohamed Sbihi, directeur du département commercial et marketing à Salafin. «La lettre “S”, initiale de Salafin, a été dessinée sous la forme d’une vague d’énergie entourant une perle nacrée. L’usage de la perle du logo de BMCE Bank vient rappeler la position qu’occupe Salafin au sein du groupe», a-t-il ajouté, dévoilant que Salafin a opté pour une nouvelle signature «Comptez sur nous !». Ainsi, a noté Brahim Benjelloun Touimi, président du Conseil de surveillance de Salafin, suite aux nouvelles opportunités offertes par le projet de fusion avec Taslif, Salafin ambitionne de conquérir de nouveaux territoires sur le continent africain dans les services de financement. Pour ce faire, a indiqué Aziz Cherkaoui, Salafin a identifié trois enjeux majeurs : le développement de l’activité, le renouvellement des relais de croissance et l’évolution de la culture d’entreprise «pour proposer encore plus de fluidité, d’efficacité et d’innovation». Pour accompagner ses ambitions, cet organisme de crédit a amorcé une transformation digitale globale autour de ses processus, ses outils et sa culture, ont expliqué les responsables.
«Davantage qu’un canal de communication, le digital représente un pan entier de la stratégie de développement et de la dynamique d’évolution de Salafin», a souligné le président du directoire de Salafin, en rappelant que dès 2016, une feuille de route digitale a été dessinée. Ce qui a nécessité «des investissements conséquents, pour préparer les mutations métiers et techniques inéluctables à de tels changements», a indiqué Aziz Cherkaoui, sans donner des précisions sur les montants d’investissement. Cette feuille de route «se focalise sur des expériences collaborateurs, clients et partenaires, en s’appuyant sur l’analyse des données et une démarche d’innovation globale», explique-t-il, en précisant que la mise en œuvre de la feuille de route a démarré avec la mise en place d’une direction du digital rattachée à la présidence. L’un des derniers-nés de cette transformation digitale est le lancement d’un nouveau site web (salafin.com) qui offre le service selfcare. Ce qui se traduit par la possibilité offerte aux clients de déposer sa demande de crédit via le site web et d’avoir un accord de principe immédiat, de faire le suivi en ligne du traitement de sa demande de crédit, des crédits en cours (suivi des échéances…). Parmi les services lancés par Salafin, figure également une application mobile et un espace dédié qui permet aux partenaires de gérer les crédits de leurs clients. Autre axe important, la communication avec le lancement d’une campagne multisupport. Celle-ci vient surtout capitaliser sur les résultats d’une étude de satisfaction menée par LMS auprès des clients de Salafin. La campagne met également en valeur les premières réalisations digitales de la marque.
