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Le Secrétaire général de l’ONU appelle le monde à suivre la voie que montre le Pacte de Marrakech

Adopté à Marrakech à l’occasion la Conférence intergouvernementale sur la migration organisée les 10 et 11 décembre, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été qualifié de mesure historique par le Secrétaire général de l’ONU. S’exprimant, hier, à l’occasion de la Journée mondiale des migrants, le responsable a appelé le monde à suivre la voie que montre le Pacte.

Le Secrétaire général de l’ONU appelle le monde à suivre la voie que montre le Pacte de Marrakech

Le pacte de Marrakech relatif aux migrations, adopté lors de la Conférence intergouvernementale sur la migration organisée les 10 et 11 décembre dans la ville ocre, est toujours au centre de l’actualité internationale. Le pacte, adopté en présence d'au moins 150 États membres et plus de 700 partenaires, y compris des représentants de la société civile et des secteurs publics, se présente désormais comme une feuille de route pour la gestion de la crise migratoire dans le monde.
Adressant un message au monde à l’occasion de la Journée mondiale des migrants, commémorée le 18 décembre de chaque année, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a rappelé que le monde a pris, durant le mois de décembre, une mesure historique en adoptant le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. «Appuyé par une majorité écrasante d’États membres de l’Organisation, le Pacte nous aidera à relever les véritables défis que posent les migrations tout en tirant parti de leurs nombreux avantages», a précisé le responsable onusien dans son message.
Revenant sur les détails du Pacte de Marrakech, M. Guterres a rappelé qu'il est axé sur l’être humain et ancré dans les droits de l’Homme. «Il montre la voie à suivre pour offrir davantage de voies légales de migration et lutter plus fermement contre la traite d’êtres humains», selon les affirmations du responsable qui a appelé, en cette Journée internationale des migrants, à suivre la voie que montre le Pacte mondial pour faire en sorte que les migrations profitent à tous.
Mettant en avant les bienfaits des migrations ordonnées et régulières, le SG de l’ONU a fait savoir que les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance. Elles offrent, selon lui, une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure, et profitent aussi bien aux communautés d’origine qu’à celles de destination. Toutefois, mal réglementées, «les migrations risquent de renforcer les divisions au sein des sociétés et entre elles, de favoriser l’exploitation des êtres humains et les violences, et de saper la confiance dans les autorités», a tenu à souligner M. Guterres.
Pour rappel, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières avait été salué comme «une réalisation importante» et un document complet visant à mieux gérer les migrations internationales, à relever leurs défis et à renforcer les droits des migrants tout en contribuant au développement durable. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, avait indiqué, à l’occasion de l’adoption du Pacte, que «si l'adoption est un premier pas, il y a une autre étape majeure que nous devons franchir, celle de la concrétisation des engagements pris dans le cadre du Pacte, à l'échelle nationale, régionale et internationale».

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