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Les secrets d’une entreprise agile

Quel est le secret d’une entreprise agile ? Comment réussir cette agilité ? Quel est le rôle de l’école dans cette dynamique ? Olivier Aptel, directeur général du pôle management de l’Université internationale de Rabat, invité de l’lnfo en Face, a apporté quelques éléments de réponse à ces questions.

Les secrets d’une entreprise agile

Ce n’est plus un choix. Les organisations sont dans l’obligation de devenir de plus en plus agiles pour suivre les évolutions du marché en perpétuelle transformation. Elles peuvent pour cela se reposer sur une approche économique qui allie, entre autres, entrepreneuriat et intrapreneuriat. C’est l’un des constats faits par Olivier Aptel, directeur général du pôle Management de l’Université internationale de Rabat (UIR), invité de l’émission «Info en Face». «Il faut développer la culture intrapreneuriale, c.-à-d. apporter dans une entreprise et dans une organisation de la valeur au travers de l’innovation qu’on doit transformer en business plan, que ce soit dans des structures nouvelles ou dans celles déjà existantes», affirme Olivier Aptel qui insiste sur le fait que l’entrepreneuriat ne va pas sans l’intratrepreneuriat. «Stimuler cette culture à tous les niveaux notamment dans le cadre de la Formation professionnelle est une excellente idée», a-t-il ajouté.
Parmi les défis que doivent relever les entreprises, c’est d’être toujours prêt à accueillir une génération très particulière, la génération du numérique qui n’est autre que la génération Z. La plupart des entreprises sont conscientes que leur réussite dépend aussi de leur capacité à fidéliser et impliquer les digital natives ou les natifs numériques. Un autre point soulevé par Rachid Hallaouy concerne la flexibilité au travail et son rôle dans l’emploi. Selon l’invité de l’Info en Face, la flexibilité du travail est un gage de réussite à condition de faciliter les transitions professionnelles en assurant en même temps la sécurité. Pour cela, il faut toujours opter pour des dispositifs qui permettent aux collaborateurs d’être heureux au travail et d’apporter de la valeur. Au-delà la flexibilité, M. Aptel préconise d’être en écoute permanente des attentes du marché adaptant ainsi la formation aux compétences attendues. Et c’est d’ailleurs la raison d’être de l’UIR totalement fléché sur l’économie et ses besoins au sens large du terme. «L’UIR a pour vocation de répondre à cette demande sociale d’excellence. Pour y arriver, l’établissement travaille en collaboration étroite avec ses clients finaux à savoir les entreprises en quête de compétences capables de révolutionner le marché». Il a rappelé dans ce cadre que l’UIR est partie prenante du  développement du Maroc dans la mesure où elle met à la disposition de l’économie nationale des futurs responsables et managers tous secteurs confondus grâce à un corps pédagogique performant. «95% des professeurs permanents de l’UIR sont des enseignants chercheurs qui participent à la création du savoir, un bon indicateur de l’excellence», atteste-t-il. Pour ce qui est des partenariats à l’international, l’école travaille beaucoup sur ce volet pour faciliter la mobilité étudiante permettant une meilleure intégration. M. Aptel n’a pas manqué de souligner que le plan de l’éducation du ministère montre beaucoup d’ambitions insistant sur la nécessité de travailler sur les fondamentaux notamment l’enseignement de base. Garantir un enseignement de base est un facteur clé dans le processus de développement.

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