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Séminaire de réflexion des INDH africaines sur la promotion et la protection des droits des migrants et des réfugiés

Le Conseil national des droits de l’Homme, en collaboration avec plusieurs partenaires, vient d’organiser un séminaire de travail et de réflexion des institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) africaines sur la promotion et la protection des droits des migrants et des réfugiés. Organisée quelques jours seulement après l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, cette session de formation vise à examiner le rôle que peuvent jouer les Instituts nationaux des droits de l’Homme dans la mise en œuvre des dispositions du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

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Après l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM), le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et l’Institut national de formation aux droits de l’Homme Driss Benzekri, en partenariat avec l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et avec la participation de l’Organisation internationale pour les migrations, ont organisé mardi à Rabat un séminaire de travail et de réflexion des institutions nationales des droits de l’Homme africaines sur la promotion et la protection des droits des migrants et des réfugiés.Ce séminaire vise à renforcer les compétences des responsables et représentants des INDH de différents pays de l’Afrique de l’Ouest en matière de protection des droits des étrangers, à travers le partage des expertises, tout en faisant bénéficier les participants de temps de formation dédiés à des dimensions particulières du droit des étrangers, y compris des réfugiés et des demandeurs d’asile. 
Cet atelier se veut également une opportunité pour le partage des expériences et des initiatives coordonnées des INDH en matière de promotion et de protection des droits des étrangers.
Dans un mot prononcé à l’ouverture de cette session de formation, Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme, a indiqué que ce séminaire est le deuxième de son genre à réunir les représentants des institutions nationales des droits de l’Homme de différents pays africains. Cette rencontre revêt par ailleurs une importance particulière dans la mesure où elle intervient suite à l’adoption récemment à Marrakech du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et l’adoption, lundi dernier, par l’Assemblée générale des Nations unies, du Pacte mondial des réfugiés. Deux documents mondiaux d’une très haute importance qui permettront de renforcer la manière dont les migrants et les réfugiés contribuent au développement durable dans les pays de transit et les pays d’accueil et de relever les défis liés à la migration.
Abordant le rôle des institutions nationales des droits de l’Homme dans la mise en œuvre de ces deux Pactes, Mme Bouayach a indiqué que ces structures ont tout un rôle à jouer dans la sensibilisation de la société civile aux dispositions prévues par ces deux documents. 
John Paul Cavalieri, représentant du Haut Commissariat pour les réfugiés au Maroc, s’est félicité pour sa part de l’adoption à l’unanimité il y a un jour du Pacte mondial pour les réfugiés. Un document qui vise à renforcer la riposte internationale aux mouvements massifs de réfugiés et à leurs situations prolongées et qui s'inspire de Déclaration de New York de 2016 pour les réfugiés et les migrants, dans laquelle les États membres de l'ONU ont convenu que la protection des réfugiés devrait être une responsabilité partagée.
Évoquant le rôle que peut jouer le Royaume dans la mise en œuvre de ce Pacte, M. Cavalieri a rappelé que le Maroc ne fait pas partie des pays accueillant un grand nombre de réfugiés, toutefois, il peut contribuer à la gestion de ce dossier en procédant à l’harmonisation de sa politique nationale avec les dispositions prévues par le nouveau Pacte sur les réfugiés, tout en impliquant la société civile et le secteur privé dans cette politique afin de garantir une meilleure intégration des migrants et des réfugiés au sein de la société. 

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