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Sensations fortes assurées

Nouvelle étape et nouveaux défis pour les Gazelles. À une journée du premier marathon de la compétition, les participantes avaient rendez-vous avec les montagnes de l’Anti-Atlas, dans les environs de Rissani.

Sensations fortes assurées
C'est avec beaucoup de détermination et de courage que les Gazelles ont terminé une quatrième étape hyper difficile. Ph. Saouri

Si le circuit s'annonçait un peu moins compliqué que celui des dunes de Merzouga, les grandes sensations étaient présentes. En effet, les Gazelles ont dû franchir des parcours où se mélangent sable, espaces caillouteux et dunes vertigineuses. Loin de se décourager, elles ont montré une grande détermination pour terminer leur circuit et tenter de se hisser dans le classement. Quitte à travailler les dunes à coups de pelles.
Parmi les 330 participantes, nous avons eu l'occasion de rencontrer Sara Benazzouz et Sara El Azzaoui, l’un des quatre équipages marocains participant à la 28e édition du Rallye Aïcha des Gazelles. Ces deux collègues ont pris la décision de prendre part au Rallye lors d'un déjeuner. «On se connaît depuis un an et on rêvait toutes deux de faire ce Rallye, et après en avoir parlé à notre employeur, celui-ci nous a encouragées et nous a même offert son sponsoring et son soutien», racontent les deux jeunes femmes. Et d'ajouter : «On est motivées et enthousiastes à l'idée d'avoir atteint l'étape 4. Le prologue s'est très bien passé, on s'était classé 12e au général et deuxième dans la catégorie “Première participation”. Par la suite, les difficultés ont commencé, mais on a essayé de garder le moral, et pour pouvoir remonter dans le classement, on a même choisi un parcours réservé aux expertes, ce qui n'était pas du tout évident».
De leur côté, Myriam Filali-Main et Karima Laaroussi-Mouhyi, un autre équipage marocain, forment un duo exceptionnel. En effet, Myriam est novice sur le Rallye, Karima, en est, elle, à sa septième participation et a déjà remporté un Rallye. «C'est mon septième Rallye et je suis heureuse de revenir à chaque fois. Cette année, c'est particulier, parce que je participe avec une Gazelle dont c'est la première participation. Une Gazelle que j'ai formée moi-même, qui plus est. Le Rallye est rude et difficile mentalement et physiquement, mais on en sort grandi. C'est un vrai dépassement de soi», indique Karima.
Pour Myriam, la compétition est une découverte quotidienne : «C'est une expérience que j'ai envie de réaliser depuis 18 ans. Un vrai rêve que je réalise cette année. Pour autant, c'est une grande première pour moi, que ce soit le Rallye, les véhicules ou le terrain. C'est une découverte quotidienne. Je suis très contente d'être ici, même si je suis un peu déçue, car la complexité du circuit d'hier nous a fait perdre des places. Mais on est confiantes», indique-t-elle. 

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