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Le Séville FC dénonce une «organisation déficiente à 100%»

Trois jours après la tenue de la Supercoupe d’Espagne à Tanger, les responsables du Séville FC ne décolèrent pas. Invité d’une radio espagnole, le directeur sportif du club, Joaquin Caparros, a regretté la «déficience de l’organisation» de l’événement et estime que la Fédération espagnole «devrait en tirer des leçons.»

Le Séville FC dénonce une «organisation déficiente à 100%»

Une Supercoupe d’Espagne pour montrer les capacités organisationnelles du Maroc. Le match de dimanche dernier entre le FC Barcelone et le Séville FC a régalé du point de vue sportif, mais a été un examen totalement raté. Si les médias de part et d’autre de la Méditerranée se sont fait l'écho des témoignages et des vidéos postées sur les réseaux sociaux, c’est au tour du directeur sportif du club andalou de monter au créneau. Invité sur les ondes de la radio espagnole «Onda Cero», Joaquin Caparros n’a pas caché son désarroi. «C’était un désordre total, affirme le responsable sévillan. Même en termes de sécurité. Avec tout mon respect, je n’ai pas eu l’impression que (le match) était organisé par notre Fédération, mais par d’autres.» Venus à contrecœur à Tanger, les Sévillans ont trouvé l’opportunité de tacler la RFEF. «C’est une finale et nous devons en être fiers et pourtant, l’organisation était déficiente à 100%», a estimé Caparros. «Je pense qu’à la Fédération ils sont conscients de la mauvaise organisation qu’il y a eu», a-t-il conclu à ce sujet. 
Mardi 7 août, les présidents des deux fédérations, aussi bien marocaine qu’espagnole, affirmaient pourtant que tous les détails étaient verrouillés. La RFEF avait même émis auparavant un communiqué où elle faisait l’éloge du grand stade de Tanger. En réalité, l’infrastructure en elle-même n’a pas été défaillante. Les couacs ont surtout concerné la gestion et la stratégie tout au long de la journée de dimanche. À commencer par les tourniquets en panne, en plus de la gestion défaillante de l’afflux des supporters.

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