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Sixième prix Buland Al-Haïdari de la jeune poésie arabe

Le prix a été attribué ex æquo à la Marocaine Nassima Raoui et au Tunisien Mohamed Arbi.

Sixième prix Buland Al-Haïdari de la jeune poésie arabe

La Marocaine Nassima Raoui et le Tunisien Mohamed El Arabi, lauréats de la sixième édition prix Buland Al-Haïdari de la jeune poésie arabe, ont reçu leur prix le 16 juillet à Assilah. Cette cérémonie a été organisée dans le cadre du 40e Moussem culturel international de la ville. Présidé par le poète bahreïni Ali Abdallah Khalifa, le jury a récompensé ex æquo les poètes maghrébins en reconnaissance de leur maitrise des techniques rédactionnelles et linguistiques. Le sixième prix Buland Al-Haïdar instauré par la Fondation du Forum d’Assilah reconnait également leurs expériences poétiques novatrices.
Nassima Raoui, poétesse et romancière née à Rabat en 1988, se distingue par son style qui lui a permis de s'imposer sur la scène poétique marocaine en dépit de sa jeune expérience artistique. Malgré une formation en Marketing et Commerce international à l'École nationale de commerce et de gestion de Tanger, Nassima n’a pas oublié sa passion. Elle s’est distinguée dans l'art de la poésie en prose. 
Membre de la commission exécutive de la Maison de la poésie au Maroc et du Mouvement des poètes du monde (Chili), son art a été consacré à plusieurs reprises. Elle a été honorée à Sharjah lors de la Rencontre des jeunes poètes organisée par le département de la Culture et l’information aux Émirats arabes unis.

Nassima Raoui est aussi lauréate du Concours de la Maison de la poésie (Maroc) et de Dar Nahda Arabia (Liban en 2011). En 2012, elle a reçu le Prix international de Tanger de poésie. La jeune poète marocaine a publié son premier recueil «Chaghab Al Kalimat» en 2007. Elle a ensuite sorti «Qabla An Tastayqida Tanja» en 2012 et le roman «Théâtre Cervantès» en 2017. Elle a également écrit «Al sur de la palabra» publiée par l’Université Saragosse, Espagne (2018) ainsi que «Et Maratij Bab Lbahr» publiée en Tunisie (2009). Nassima promet un nouveau recueil en cours de publication. Mohamed Arbi, originaire de la ville de Nabeul au nord-est de la Tunisie, se distingue aussi dans l’art de la poésie en prose. Après avoir terminé ses études à l'École supérieure des sciences humaines de Tunis, il entame une carrière de professeur de l'enseignement secondaire de langue arabe. Mohamed Arbi a publié des poèmes, des nouvelles et des articles dans des journaux et des magazines nationaux et du monde arabe. Il est l’auteur de «Pour que tu ne sois pas blessé par le parfum» qui a obtenu le prix de la Maison de la poésie en 2014. Mohamed a aussi publié «Les assassins sont encore là». Actuellement, il compte publier trois recueils de poésie et un manuscrit de nouvelles. Il a aussi participé à plusieurs festivals et rencontres littéraires au Maroc, en Algérie, en Égypte et en Iran. Ses poèmes sont traduits en français, en anglais, en perse et en kurde, il a eu des prix nationaux en poésie et en nouvelle.

Rappelons que le jury du prix Buland Al-Haïdari de la jeune poésie arabe est composé de nombreux poètes et académiciens, à savoir Maha Attoum (Jordanie), Amal Moussa (Tunisie), Mahmoud Abdelghani (Maroc), Mohamed Boudouik (Maroc), Mezouar El Idrissi (Maroc), en plus du secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, Mohamed Benaïssa (Maroc). Ce prix est décerné en reconnaissance de la sensibilité poétique des jeunes gagnants. 

Biographie de Buland Al-Haïdari

Buland Al-Haïdari (1926-1996) est issue d'une famille kurde dans le nord de l'Irak. Il a grandi dans les rues de Bagdad, vécut et mourut en exil... une histoire fascinante, surtout en raison de son importance en tant que leader rénovateur de la tradition littéraire arabe. Avec un petit groupe de poètes irakiens, il a commencé à écrire en vers libres en abordant des sujets de la vie personnelle et quotidienne. Il exprime l'effet de la violence politique et la douleur de vivre en exil avec une telle intimité, en utilisant les détails banals de la vie. 
Son premier recueil «Battement d'argile» (1946) a été considéré par la critique comme une révolution à la fois dans la forme et dans le contenu. Il avait vécu à Londres depuis 1982 et a été critique littéraire pour un hebdomadaire arabe.

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