Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

Une soirée poétique inédite pour un retour de la poésie aux peuples

Un parterre de poètes et de poétesses issus du Maroc et d’ailleurs s’est réuni lundi soir au cœur de la casbah de Tanger, le temps d’une soirée poétique, faisant appel à un «retour de la poésie aux peuples» dans l’espoir de donner plus d’humanité au monde.

Une soirée poétique inédite pour un retour de la poésie aux peuples

Initiée par le mouvement «Marra», en collaboration avec le Mouvement mondial de la poésie, la soirée a été agrémentée de lectures de poèmes à la fois apaisants, provocants et méditatifs, mais toujours chargés de questionnements sur l’humanité et son devenir. L’objectif étant, selon les organisateurs, de revaloriser le discours culturel et artistique sérieux, notamment la poésie en tant que déclinaison la plus noble des expressions littéraires. Une dizaine de poètes et poétesses représentant le Maroc, l’Égypte, les Émirats arabes unis, 
l’Espagne et le Soudan ont ainsi gratifié une assistance assoiffée de ce genre littéraire de poèmes qui interrogent la vie et la mort, la tristesse et le bonheur, le réel et l’imaginaire.. «L’objectif du Mouvement mondial de la poésie est de redonner sa place à la poésie dans le quotidien des peuples», a déclaré à la MAP le poète marocain, Khalid Raissouni. 

Il estime «qu’il arrive à la poésie et au poète de s’éloigner des espérances des peuples, et il convient donc de les ramener à ces peuples et à leurs espérances». Pour sa part, la poétesse Jalila El Khlie a salué en cette soirée l’opportunité de partager les points de vue et les expériences avec des artistes venus du monde entier, soulignant la «grande importance de la poésie pour élever les sentiments et la pensée de tout un chacun». L’artiste s’est réjouie de la position de la poétesse marocaine, qui a pu au fil des années laisser son empreint dans le monde de la poésie tant sur le plan régional qu’international.
 De son côté, le poète soudanais Tarik El Tayeb s’est dit optimiste quant à la place de la poésie dans un monde pourtant assourdi par les guerres et les conflits, estimant que ce genre de rencontres est nécessaire pour «déterrer» la poésie et lui «redonner vie». «La poésie est là. Il faut juste la repérer, telle une pierre précieuse, pour qu’elle puisse luire de nouveau et illuminer nos vies», a-t-il dit, tout en mettant l’accent sur l’importance de ces soirées «pour les jeunes et donc l’avenir».

Lisez nos e-Papers