Deux stations d’épuration des eaux usées opérationnelles

Réagissant à la polémique sur une éventuelle fuite des eaux usées des prisons El Arjat, la commission composée du secrétariat d’État chargé de l’Eau, de l’Administration pénitentiaire et de l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia en charge du dossier est passée à l'action en réalisant deux stations d’épuration des eaux usées, de capacité nominale de 400 m3/j chacune permettant le traitement de la totalité des eaux usées générées par ces centres pénitentiaires. Une technologie avancée de traitement des eaux usées a été adoptée permettant d’atteindre le niveau d’épuration tertiaire conforme aux normes nationales de rejet des eaux usées dans le milieu naturel. La commission a organisé plusieurs visites de terrain depuis 4 mois pour suivre l’état d’avancement des recommandations prises lors de la réunion tenue le 19 janvier 2018. Un communiqué du secrétariat d’État chargé de l’Eau explique que «le volume total des eaux usées transférées, du centre pénitentiaire El Arjat 1 vers le réseau d’assainissement de la REDAL est d’environ 36.000 m3, en utilisant des camions-citernes qui ont travaillé de façon permanente tout au long de la journée». Cette disposition vient d'être interrompue depuis environ une semaine après la confirmation du bon fonctionnement de la nouvelle station d’épuration. Pour garantir l'efficacité de ces équipements, des analyses ont été réalisées par l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia, grâce aux services d’un laboratoire certifié.