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Ce que suggèrent les exportateurs pour le déploiement de «Fast Trade Lane Corridor»

Les exportateurs veulent être associés au déploiement du projet de simplification et de digitalisation des procédures entre les ports du pays et de l’Union européenne «Fast Trade Lane Corridor». Ils suggèrent également de démarrer les liaisons avec des ports européens déjà prêts, comme Marseille et Le Havre, et de projeter la mise en place d'autoroutes de la mer avec des ports africains.

Ce que suggèrent les exportateurs pour  le déploiement de «Fast Trade Lane Corridor»
Les exportateurs demandent la reconnaissance mutuelle des contrôles au Maroc et dans l’UE.

Le projet de liaisons maritimes de «voie rapide internationale» entre le Maroc et l’Union européenne (UE) nourrit de grands espoirs chez la communauté des exportateurs. Pour en maximiser le profit, ils veulent être associés à son déploiement et avancent même des pistes. Baptisé «Fast Trade Lane Corridor», ce projet s’inscrit dans le cadre des politiques engagées par le Maroc et l’UE pour la facilitation des procédures portuaires, maritimes, douanières et du commerce extérieur. Il est présenté par l’Agence nationale des ports (ANP) comme une alternative au transport terrestre de marchandises en vue de fluidifier les échanges commerciaux, désengorger les grands axes autoroutiers, diminuer le niveau de pollution et favoriser le développement durable, à travers l’amélioration des connexions régionales.

Voulant apporter leur pierre à l’édifice, les exportateurs, regroupés sous la bannière de l’Association marocaine des exportateurs (Asmex), appellent à renforcer le partenariat public-privé, à être associés à toutes les étapes du projet et demandent la reconnaissance mutuelle des contrôles au Maroc et dans l’UE.
Ils suggèrent également de commencer les liaisons avec des ports européens déjà prêts (Marseille, le Havre…) «en vue de pouvoir dupliquer le projet facilement après aux autres ports» et de projeter la mise en place des autoroutes de la mer avec des ports africains à l’avenir.
Ces demandes ont été exprimées lors d’une présentation qui leur a été faite en début de semaine par l’ANP sur l’état d’avancement de ce projet.
À noter que les objectifs de la première phase du «Fast Trade Lane Corridor» consistent notamment en l’analyse et définition des spécifications détaillées des pré-requis nécessaires à l’établissement des liaisons de «voie rapide internationale» et la normalisation des échanges électroniques (Douanes, Organismes de contrôles, etc.) aux standards internationaux à travers le guichet unique du commerce extérieur PortNet. Cette première étape devra déboucher sur le choix d’un projet pilote et l'identification des parties prenantes clés.
Les enjeux de cet important projet dans sa globalité étant, selon ses initiateurs, de renforcer la sécurité et l’intégrité des marchandises unitarisées qui transitent dans les ports ; optimiser le délai de séjour dans les zones portuaires ; et instaurer une réception anticipée et automatisée du manifeste depuis le port de provenance du Maroc ou de l’UE via PortNet.
Par ailleurs, l’Asmex veut également apporter sa contribution à la mise en place du portail du commerce extérieur dit «Trade Portal». En effet, pour «renforcer l’utilité du “Trade Portal” pour l’exportateur marocain», l’Asmex a apporté quelques recommandations avant son lancement officiel. Ainsi, au volet de la praticité informationnelle, il a été proposé la création d’une connexion entre le «Trade Portal» et le portail de l’Asmex ainsi que la traduction du contenu pour les investisseurs étrangers de l’ensemble des procédures marocaines. L’Asmex demande également d’y inclure la proposition des estimations de coûts pour les opérateurs afin de leur permettre d’évaluer leur compétitivité sur un marché donné.                                      

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