Tarik El Malki : «L'USFP était le premier à avoir appelé à une réunion de la majorité pour traiter de la question du boycott»

Que pense le politicien et économiste Tarik El Malki de la participation de l’équipe nationale au Mondial 2018 ? La question s’impose puisque le sujet occupe l’actualité ces derniers jours. «Nous sommes déçus, certes, mais il ne faut pas oublier que cette équipe revient de loin», analyse M. El Malki. L’invité de Rachid Hallaouy n’a pas manqué de relier cet événement et le chahut qui l’a suivi à la conjoncture actuelle. «Les gens ont envie d’oublier un quotidien morose. Il y a une crise profonde dans notre pays, économique, sociale, morale, intellectuelle, et peut être même ultérieurement une crise politique», souligne-t-il.
La situation politique était justement le deuxième axe débattu avec l’invité de l’Info en Face du lundi. Ainsi, et en sa qualité de membre du bureau politique de l’USFP, parti membre de la majorité, il a tenu à rappeler la position prise par son parti par rapport aux questions d’actualité, et notamment la campagne du boycott qui bouclera bientôt son deuxième mois. «Ce qui se passe aujourd’hui nous interpelle. Mais cette situation nécessite une approche concertée dans le cadre de la majorité gouvernementale», note-t-il. Et de rappeler que le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, était le premier à avoir appelé à une réunion de la majorité pour traiter de la question du boycott. Bien que faisant partie de cette majorité, l’invité n’hésite pas à rappeler les conditions difficiles de sa formation, n’hésitant pas à lancer un appel au Chef du gouvernement pour accélérer la cadence, évaluer la situation et sortir de l’état d’attentisme pour aller vers la proaction et l’anticipation. Au-delà de ses répercussions politiques, la campagne de boycott a dessiné les contours d’une situation économique et sociale complexe. Pour en savoir plus sur la lecture que fait Tarik El Malki de cette réalité nationale, suivez l’intégralité de l’émission l’Info en Face sur 
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