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«Transcendance» ou le métissage de différents styles

La galerie «Le Chevalet» à Casablanca accueille, du 1er au 10 mars prochain, treize jeunes artistes qui vont exposer leurs travaux sous l’intitulé «Transcendance». Cette prestation, initiée par l’artiste-peintre Souad Byad, se veut un pont entre les deux Écoles des beaux-arts de Tétouan et de Casablanca.

«Transcendance» ou le métissage  de différents styles
L’objectif de l'exposition est de créer une sorte de métissage entre les différentes œuvres exposées.

«Dans ce groupe de jeunes plasticiens, il y a certains qui viennent de l’École de Casablanca, d’autres de Tétouan, puis j’ai pris aussi des artistes autodidactes, dont les travaux méritent d’être exposés. L’objectif est de créer une sorte de métissage entre ces différentes œuvres, sachant que l’École de Casablanca a plus des tendances abstraites, alors que celle de Tétouan, elle penche vers tout ce qui est figuratif. Donc, à travers cette exposition, j’ai voulu qu’il y ait des échanges d’expériences entre les artistes de ces deux écoles et ceux qui n’ont jamais fait de cursus académique. C’est une opportunité pour ces jeunes échangent entre eux, puis de faire voir leur travail à un large public. D’autant plus qu’ils vont assister à une performance de l’un d’entre eux», souligne Souad Byad qui ne ménage aucun effort pour soutenir de jeunes talents et les encourager à se mettre dans le bain. C’est ainsi qu’elle a choisi d’investir les cimaises de la galerie «Le Chevalet» par cette prestation «Transcendance», afin de contribuer à la promotion de la création artistique régionale au Maroc.
À cet effet, la commissaire d’exposition, Karima Nafi, indique que cette rencontre d’artistes de différentes tendances a été «conçue dans le but de tisser un maillage fin des pratiques et des expériences artistiques entre les lauréats des deux écoles, reflétant le projet pédagogique transdisciplinaire de ces deux institutions aux côtés d’artistes autodidactes. Elle interroge prioritairement et de manière critique les deux mouvements artistiques que sont le figuratif réaliste ou stylisé et l’abstrait dans son indépendance des références visuelles classiques». Et d’ajouter que «cette manifestation ambitionne de faire connaître les créateurs locaux et nationaux, d’offrir un espace culturel et artistique à même de révéler les jeunes talents et de présenter les tendances les plus contemporaines de la création avec une exigence de qualité professionnelle tant dans la sélection d’œuvres que sur l’accrochage». C’est, selon elle, une première vitrine imaginée par la galerie, un tremplin à même d’encourager le travail d’artistes très prometteurs et de mettre en valeur l’offre des tendances les plus contemporaines, créant ainsi un espace décrypteur des orientations actuelles en la matière, afin d’exhorter les tendances de demain et d’affirmer le potentiel créateur. «C’est en mettant en exergue les travaux de ces jeunes artistes qu’on peut tisser des liens entre les générations. Il faut créer un espace de discussions et d’échange pour maintenir le cap de la créativité», renchérit Souad Byad. 

Les artistes participants

Achoucha Alalou, Abdelhaq Salim, Eloirak El Fekkak, Khadija Afilal, Mohamed Kabboua, Anouar Essefiani, Mourad El Hasnaoui, Othman Chemlani, Said Rian, Soumia Rachid, Yahya El Mahzouz, Zineb El Ouardi et Susanne Strandanger.

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