Le transport aérien un réel moteur de développement économique pour l'Afrique

Royal Air Maroc (RAM) a accueilli du 25 au 27 novembre 2018 à Rabat, la 50e assemblée générale de l’AFRAA. Ce rassemblement d’envergure internationale a mobilisé de plus de 450 participants représentant l’Afrique, l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie et l’Amérique du Nord.
Cet événement a permis à différents acteurs du transport aérien d’aborder des questions relatives au développement du secteur en Afrique, ainsi que les opportunités de croissance pour les compagnies africaines. Lors de la cérémonie d’ouverture, qui s’est tenue hier à Rabat, Abdelhamid Addou, président de Royal Air Maroc, a expliqué que le transporteur national se positionne en tant que moteur de la dynamique du secteur de l’aviation en Afrique.
«Nous sommes fiers d’accueillir cette 50e assemblée générale de l’AFRAA. En tant que compagnie leader en Afrique, l’organisation d’un tel événement fait partie de notre ADN, celui d’une compagnie ancrée dans notre continent au service de ses clients, de ses partenaires et des acteurs de l’industrie. Cet espace d’échange ne peut que renforcer les partenariats entre les compagnies du continent en vue de générer plus de valeur ajoutée à destination de nos populations», a-t-il déclaré. Pour sa part, Mohamed Sajid, ministre du Tourisme et du transport aérien, a souligné que l’organisation de cette 50e assemblée générale de l’AFRAA pour la deuxième fois au Maroc est une occasion de réunir les représentants des compagnies aériennes africaines en vue d’échanger sur leurs expériences ainsi que les différents défis qu'ils sont amenés à relever. Sajid a aussi évoqué l’importance du développement des compagnies aériennes africaines vu le grand rôle qu’elles jouent dans le développement économique des pays du continent. Selon lui, ce développement repose sur la résolution du problème de la connectivité, le renforcement de la compétitivité ainsi que l’augmentation des volumes transportés. Le transport aérien constitue un pont qui relie les personnes, les biens et les capitaux aux marchés et aux industries. De même, il accélère l’intégration du vaste continent africain dans la sphère économique mondiale.