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Clap de fin pour la 45e édition du Trophée Hassan II de golf et de la 24e édition de la Coupe Lalla Meryem, au terme d’une semaine golfique durant laquelle le Royal Golf Dar Es Salam a été le point de convergence du gotha de la petite balle. Après 4 jours de compétition sur le parcours rouge, la prestigieuse dague récompensant le vainqueur du Trophée Hassan II est revenue à Alexander Levy. Le Français, qui a attendu le passage du cut pour montrer toute l’étendue de son talent, a rendu une carte sensationnelle de 8 coups sous le par. Le golfeur de 27 ans a damé le pion à l’Espagnol Alvaro Quiro, leader jusqu’au samedi soir, et qui a pourtant maintenu sa cadence de 7 coups sous le par. Insuffisant cependant pour stopper l’élan de Levy, sur un véritable nuage. «C’est un moment formidable, a lancé le Français dont il s’agit là de la 5e victoire sur l’European Tour. Je ne réalise peut-être pas encore l’ampleur de cet exploit, parce que le parcours a été très dur. Un vrai parcours de tournoi majeur», a-t-il ajouté. Habitué du Trophée Hassan II où il avait notamment réalisé un trou en un en 2014 à Agadir, Levy a pu compter sur le soutien du nombreux public marocain. «J’avais l’impression de jouer en France et ça m’a ajouté de la pression, mais de la bonne pression», a souligné le 48e mondial avant ce tournoi. Un rang qui ne peut que s’améliorer dès cette semaine et une victoire qui qualifie «Alex» pour l’US Open et le Players Tournament, deux tournois majeurs disputés aux États-Unis. Levy brigue également une place parmi le team européen de la Ryder Cup, prévue en septembre prochain en France. D’ici là, il devra être irréprochable s’il veut participer.
Haglund au bout du suspense
En Coupe Lalla Meryem, la 24e édition est revenue à la Suédoise Jenny Haglund, victorieuse au bout d’un suspense haletant. En effet, après 4 tours de compétition, Haglund partageait la tête du leaderboard avec l’Australienne Sarah Kemp et la tenante du titre, la Tchèque Klara Spilkova. Un recours au play off était donc obligatoire et il a fallu rejouer deux fois le 18e trou du parcours bleu, pour que les nerfs craquent. Spilkova manque totalement son approche et atterrit deux fois sur le ruff, tandis que Kemp échoue au putt de quelques millimètres et décide de se retirer en faveur de Haglund, déjà en avance d’un coup. C’est la première victoire sur le LET pour la proette scandinave, qui vient confirmer que la Coupe Lalla Meryem est le berceau des championnes, que ce soit lors du passage de grades à l’occasion du Lalla Aïcha Tour School où dans le monde professionnel et intransigeant de la Coupe Lalla Meryem.
Mention spéciale pour Haddioui, Id-Omar et Marjan
Dans l’ensemble, la participation marocaine a été très honorable. Chez les dames, le passage de cut de Maha Haddioui semble assez normal, mais contextualisé dans la compétition, l’on constate que la Marocaine a réussi là où plusieurs anciennes championnes ont échoué. Chez les garçons, nous tenons peut-être un nouveau champion en la personne du jeune amateur Ayoub Id-Omar, qui passe le cut pour la deuxième année consécutive et sur un parcours de plus en plus difficile. Il termine un petit coup devant son compatriote Ahmed Marjan, qui n’a pas démérité, là où le champion sortant Edoardo Molinari a manqué le cut.
Déclarations
«C’est vraiment un parcours de très haut niveau»
«C’est un moment incroyable. La victoire a été très difficile parce que le parcours est de très haut niveau. C’est vraiment un parcours de tournoi majeur et je suis vraiment très content de ramener ce trophée à la maison. J’ai été au bon endroit, au bon moment. J’ai vraiment bien joué du début jusqu’à la fin. Je suis vraiment fier de pouvoir ramener ce trophée à la maison. Cette victoire me permet de jouer l’US Open et le Players Tournament, mais il ne faut pas s’enflammer, la saison est encore longue.»
Alexander Levy, vainqueur du 45e Trophée Hassan II
«C’est un sentiment indescriptible»
«Je suis vraiment très contente, c’est un mélange de sentiments indescriptibles, tellement cette semaine a été une véritable montagne russe. J’ai réalisé un bon parcours sur les 9 premiers trous, mais j’ai surtout réussi les 9 derniers. Ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans cette position, donc je savais plus ou moins ce que je devais faire. C’est vraiment une fierté d’être ici, cela veut dire que je suis assez bonne pour gagner et c’est ce qui rend cette victoire encore plus belle.»
Jenny Haglund, vainqueur de la 24e Coupe Lalla Meryem
