Violents combats entre les Forces armées turques et les membres des Unités de protection du peuple pour le contrôle d’un mont stratégique au nord-est d’Afrin

De violents affrontements ont éclaté dimanche entre les Forces armées turques et les membres des Unités de protection du peuple (YPG, milice kurde syrienne considérée par Ankara comme une ramification du PKK) dans le mont Burseya, lieu stratégique au nord-est d’Afrin. Les forces turques, alliées à l’Armée syrienne libre (ASL), mènent des combats intenses, au neuvième jour de l’opération Rameau d’olivier, pour prendre le contrôle de cette montagne, un emplacement d’importance stratégique avec vue donnant à la fois sur la ville turque de Kilis (Sud) et la région d’Azzez (Syrie) sous contrôle de l’ASL. Selon les forces turques, les terroristes tirent depuis Burseya des roquettes et des obus de mortier sur les civils de ces villes. L’aviation turque a lancé des frappes visant des nids de terroristes sur le mont Burseya qui assure une protection physique à Afrin. Une fois que Burseya sera nettoyé des terroristes, les menaces contre la frontière turque, Azzez et ses environs ainsi que sur les civils seront minimisées. Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé, dimanche, que les troupes engagées dans cette opération «libéreront dans peu de temps le mont stratégique de Bursaya où se sont retranchés les éléments terroristes». D’après un dernier bilan de l’état-major des Forces armées turques, quelque 484 terroristes ont été neutralisés depuis le lancement de l’opération Rameau d’olivier. La Turquie a lancé cette opération militaire pour nettoyer l’enclave d’Afrin de la présence du Parti de l’Union démocratique (PYD) et de son bras armé, les YPG, ainsi que du groupe Daesh et sécuriser les frontières sud du pays. Elle vise, dans une première phase, à créer une zone sécurisée d’une profondeur de 30 kilomètres en territoire syrien afin d’assurer la sécurité des civils de part et d’autre de la ligne de démarcation entre 
vles deux pays.