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Le Wydad vire en tête, mais est contraint de se séparer de Benzarti

Grâce à sa victoire (2-0) sur le Horoya Conakry, le Wydad Casablanca a pris seul les commandes du groupe C, en Ligue des champions de la CAF. Les Rouges ont cependant dû se séparer de leur entraîneur Faouzi Benzarti, nommé sélectionneur de la Tunisie quelques heures après.

Le Wydad vire en tête, mais est contraint de se séparer de Benzarti
Ph. Seddik

C’était une soirée presque parfaite pour le Wydad Casablanca. Victorieux du Horoya Conakry (2-0) au Complexe 
Mohammed VI, le tenant du titre entrevoit la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Avec 8 points et un parcours sans défaite, les Rouges n’ont besoin que d’une victoire pour se hisser dans le top 8. Après 12 minutes de jeu, le défenseur central Ibrahim Comara ouvre le score d’une tête puissante à la suite d’un corner. Le gardien sénégalais Khadim Ndiaye, mal positionné, ne peut pas repousser et les gradins explosent de joie. Le pressing imposé par les Rouges asphyxie les Guinéens, qui n’arrivent pas à garder le ballon. Sur une percée de Babatunde du côté gauche, Mohamed Ounnajem double la mise et fête dignement son retour à la compétition sur la pelouse de Casablanca. En moins de 20 minutes, le Wydad montre qu’il est un sérieux candidat à la conservation de son titre.

Benzarti s’envole pour diriger les Aigles de Carthage
En deuxième période, les champions de Guinée montrent un meilleur visage, en imposant un bon rythme, sans toutefois parvenir à créer le danger. En revanche, les phases de jeu arrêtées auraient pu créer le trouble dans la défense wydadie, surtout lorsque le marquage ou la communication ne sont pas au rendez-vous. On retiendra la sortie hasardeuse de Tagnaouti, qui a failli être trompé par Nahiri.
Mais la véritable nouvelle de la soirée du WAC a été l’annonce faite par la Fédération tunisienne de football, qui a nommé Faouzi Benzarti à la tête de la sélection tunisienne en remplacement de Nabil Maâloul, parti juste après le Mondial. Benzarti a paraphé un contrat de «deux ans renouvelable», pouvait-on lire sur le communiqué, publié dans la nuit de samedi à dimanche. Pourtant, rien ne laissait indiquer dans les propos de Benzarti, lors de la conférence de presse d’après-match, qu’il allait quitter les Rouges. Entre remerciements aux joueurs, puis au public, Benzarti semblait animer une rencontre normale avec la presse. Il a notamment évoqué le manque au poste d’attaquant et les efforts que les joueurs ont consentis pour s’adapter à la situation. Même lorsque Benzarti était aux côtés du président du WAC, Saïd Naciri, début juillet, tous les indicateurs faisaient croire que le coach tunisien allait poursuivre l’aventure. «C’est vrai que je me suis entretenu avec les dirigeants de l’Étoile, mais je ne me suis jamais engagé à quoi que ce soit et je n’ai jamais failli à mon engagement avec le WAC», avait-il indiqué au «Matin» à l’époque. Aucune réaction officielle n’est venue de la part du club casablancais, mais tout porte à croire que Abdelhadi Sektioui, actuel directeur sportif, assurerait l’intérim au Wydad.
Faouzi Benzarti avait dirigé la sélection tunisienne à deux reprises auparavant. La première fois en 1994, sans pour autant éviter l’élimination de la Tunisie de la phase de groupes de «sa» CAN. En 2009, Benzarti est une nouvelle fois appelé à la rescousse par la FTF, à deux mois de la CAN en Angola. Benzarti quitte l’Espérance de Tunis, mais encore une fois le tournoi continental des sélections ne lui réussit pas, avec une nouvelle élimination au premier tour. La Can est aujourd'hui son premier objectif avec les Aigles de Carthage.

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