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Youssef Amrani plaide pour un partenariat Nord-Sud Maroc/États-Unis sous le signe de la prospérité partagée

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La conjoncture internationale et l'ampleur des enjeux géostratégiques qui en découlent plaident en faveur de la mise en œuvre d’un partenariat Nord-Sud Maroc/États-Unis, deux anciens alliés transatlantiques, qui serait dédié à la prospérité partagée, tout en étant au service des aspirations des générations montantes, a souligné, jeudi à Washington, Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet Royal, qui intervenait lors de la quatrième édition du Forum commercial États-Unis/Maroc.

«Le Maroc peut se prévaloir, dans ce cadre, de son positionnement géographique favorable, d’une croissance économique solide, d’infrastructures modernes, ainsi que d’un réseau diversifié d’affaires et de commerce à l’international, dans le cadre d’un environnement de stabilité politique, autant d’arguments à même d’inciter les compagnies américaines à considérer le Royaume en tant que hub et plateforme vers l’Europe, la Méditerranée, le Moyen-Orient et un continent africain en plein essor», a fait observer M. Amrani, ajoutant que des joint-ventures maroco-amércaines seraient le fer de lance pour accéder à ces marchés prometteurs et convoités.
Le Royaume, qui se distingue par le train de réformes substantielles initiées sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, «croit fermement en les vertus du libre-échange équitable et en un développement basé sur l’innovation et la diversification des échanges», a tenu à souligner M. Amrani, en faisant observer que cette approche «a toujours été une partie intégrante de notre interaction avec nos partenaires internationaux, et il convient aujourd’hui d’œuvrer ensemble, dans le monde interconnecté et interdépendant d’aujourd’hui, dans le but de susciter une croissance durable et mutuellement bénéfique». Guidé par ses principes fondamentaux et en harmonie avec sa stratégie de libéralisation, le Maroc a mis en place un environnement des affaires favorable au libre-échange à travers le développement d’un réseau dense d’accords de libre-échange (Union européenne en 1996, États-Unis en 2005, Accord d’Agadir en 2004), qui favorisent tous l’accès à pas moins de 55 pays et à un milliard de consommateurs. Ces chiffres, a-t-il précisé, sont appelés à doubler quand entrera en vigueur l’Accord de libre-échange continental en Afrique (CFTA), qui balisera la voie au plus grand marché inter-États, dans la mesure où les multinationales installées au Maroc auront accès à un marché de pas moins de 1,8 milliard de consommateurs.

Youssef Amrani a expliqué que «conformément à la Vision de Sa Majesté le Roi, une série de stratégies ont été mises en oeuvre durant les dernières années, dans le but de promouvoir le marché de l’emploi, attirer les investissements internationaux et améliorer les indicateurs de performances des secteurs d’activité clé tels que celui de l’automobile et de l’industrie aérospatiale». «Le même esprit a guidé l’investissement de plusieurs milliards de dollars dans le développement et la modernisation des infrastructures aéroportuaires, maritimes et terrestres, ainsi que la mise en place de plateformes offshore», a-t-il dit.
«Tous ces investissements sont arrivés à maturité et commencent à porter leurs fruits tant et si bien que le Maroc a acquis une reconnaissance internationale en tant que hub africain le plus connecté du point de vue maritime», a poursuivi M. Amrani, en précisant que Tanger-Med est le plus grand port en Afrique et le quatrième plus large de la région méditerranéenne. «Un port en eau profonde est en cours de réalisation à Dakhla (Port Atlantique de Dakhla), ce qui aura pour effet de consolider davantage le leadership du Maroc dans ce domaine stratégique», a-t-il ajouté.

Dans le but de consolider ses avantages comparatifs, le Maroc a introduit une série de réformes dans le but de faciliter les procédures liées aux investissements avec notamment la mise en place du guichet unique, notant que le Royaume se classe aujourd’hui troisième en Afrique selon le classement du Doing-Business Index, a-t-il noté, relevant dans la même veine que Casablanca Finance City offre aux investisseurs étrangers une assistance doing-business de premier choix qui les aide à déployer leurs activités dans le continent africain, tout en mettant à leur disposition des mesures fiscales indicatives de premier ordre. Devant l’audience, M. Amrani a insisté sur la nécessité du partenariat transatlantique Maroc/États-Unis, d’autant plus que l’Afrique se prévaut aujourd’hui d’un des taux de croissance les plus élevés au monde et de la montée en puissance de la classe moyenne, ce qui fait du continent «cette nouvelle frontière d’opportunités économiques» et le «prochain engin de croissance dans le monde».
«La stratégie africaine de Sa Majesté le Roi met justement l’accent sur la croissance partagée et la mise en place de partenariats mutuellement bénéfiques avec les pays africains», a tenu à rappeler M. Amrani, notant que les multiples visites du Souverain aux quatre coins de l’Afrique «confèrent une crédibilité toute particulière aux actions du Royaume dans le continent», outre les initiatives mises en œuvre par le Maroc en matière de coopération avec les pays africains dans les domaines de l’éducation, militaire, sécuritaire, agricole, bancaire et en matière de formation des imams et de promotion de l’Islam du juste-milieu et de la tolérance. 

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