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Zeid Ra'ad Al-Hussein : «le retrait américain est décevant»

Le retrait américain du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU «est décevant, mais pas vraiment surprenant», a affirmé le haut-commissaire aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al-Hussein.

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L'ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, a annoncé le retrait de son pays du Conseil des droits de l'Homme qu'elle a qualifié de «cloaque de partis pris politiques». Le retrait américain du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU «est décevant, mais pas vraiment surprenant», a affirmé le haut-commissaire aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al-Hussein. De son côté, l'ONG Human Rights Watch a estimé que la décision de l'administration américaine «va mettre le pays en marge des initiatives mondiales cruciales pour défendre les droits de l'Homme».
Le président du Conseil, le diplomate slovène Vojislav Suc, a de son côté estimé que la communauté internationale est appelée à «maintenir un Conseil des droits de l'Homme fort et dynamique en tant qu'organe central des Nations unies pour le 21e siècle». «Le Conseil sert de système d'alerte précoce en tirant la sonnette d'alarme avant des crises imminentes ou des situations de crise qui s'aggravent», a-t-il dit, soulignant que ses actions «donnent lieu à des résultats significatifs pour les innombrables victimes des violations partout dans le monde». Les États-Unis avaient appelé en 2017 à une profonde réforme de l'organe principal du système onusien en charge de droits de l'Homme. Depuis l'arrivée au pouvoir du Président républicain Donald Trump, les États-Unis se sont retirés de l'Unesco, ont coupé plusieurs financements à des organes de l'ONU et ont annoncé leur retrait de l'Accord de Paris sur le climat et de l'accord nucléaire avec l'Iran. Auparavant, le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a jugé «inadmissible» et «cruelle» la politique des autorités américaines de séparation d'enfants de leurs parents sans papiers à la frontière mexicaine, au cœur d'une vive polémique aux États-Unis. «Penser qu'un État puisse chercher à dissuader des parents en infligeant des mauvais traitements pareils à des enfants est inadmissible», a affirmé le haut-commissaire Zeid Ra'ad Al Hussein. 
Alors que l'émotion monte, le responsable onusien a appelé l'administration du Président Donald Trump à «stopper immédiatement» cette «pratique cruelle». 

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