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En 10 ans, plus de 500 milliards de dollars ont été émis

À fin 2018, année qui marque le dixième anniversaire des obligations vertes, 91 projets sont éligibles à de tels financements. Les engagements associés au produit des obligations vertes totalisent 15,4 milliards de dollars. Depuis 2008, plus de 500 milliards de dollars d’obligations labellisées de ce type ont été émis.

En 10 ans, plus de 500 milliards de dollars ont été émis
Les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les transports propres représentent les principaux secteurs bénéficiaires en totalisant 69% des opérations. Ph. DR

«Fin 2007, le service de la Trésorerie de la Banque mondiale reçoit un appel téléphonique inattendu : un groupe de fonds de pension suédois souhaitait investir dans des projets respectueux du climat et ne savait pas comment repérer de telles initiatives», rapporte la Banque mondiale (BM) dans sa newsletter, pour expliquer l’origine de l’émission des obligations vertes, idée qui «n’avait jamais été expérimentée auparavant». Selon la BM, «les obligations vertes permettent de lever des capitaux et d’investir dans des projets nouveaux ou existants présentant des avantages pour l’environnement». Dix années après cet appel téléphonique, 91 projets sont éligibles à de tels financements, et les engagements associés au produit des obligations vertes totalisent 15,4 milliards de dollars. Les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les transports propres représentent les principaux secteurs bénéficiaires en totalisant 69% des opérations. Depuis 2008, plus de 500 milliards de dollars d’obligations labellisées de ce type ont été émis, souligne la BM.
Actuellement, ce marché obligataire comprend les obligations sociales, les obligations bleues et d’autres titres de même nature qui permettent de lever des fonds dédiés à un Objectif de développement spécifique. «Les investisseurs recherchent des placements compétitifs, mais nous constatons qu’un plus grand nombre d’entre eux veulent aussi investir leur argent pour avoir un impact positif et mesurable sur la société», souligne Heike Reichelt, responsable des relations avec les investisseurs et des nouveaux produits au service de la Trésorerie de la BM, cité dans le communiqué.
En plus des énergies et des transports propres, les investisseurs se sont également intéressés à d’autres secteurs économiques porteurs. Ainsi, l’agriculture, l’affectation des terres, les forêts et les ressources écologiques ont capté 11% des obligations vertes émises par la BM, la gestion des eaux usées a totalisé 10%, les infrastructures résilientes 9% et la gestion des déchets solides ferme la marche avec 1% du marché. «Notre génération ne pourra peut-être pas résoudre tous les problèmes liés aux changements climatiques, mais nous pouvons y contribuer pour laisser à celles qui suivront une planète en meilleur état», a commenté Kristalina Georgieva, présidente par intérim de la BM. 

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