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La cinquième édition du Congrès panafricain de la profession comptable (ACOA) a débouché sur 10 recommandations. L’événement, qui s’est tenu du 19 au 21 juin à Marrakech, a permis aux dizaines de panélistes de renom de les formuler dans le but de bâtir un secteur public plus performant et inclusif. Ainsi, ils préconisent de moderniser l’action publique en s’inspirant du management du secteur privé, axé sur la performance. Ils recommandent ensuite de perfectionner en permanence le secteur public afin d’améliorer les services rendus au citoyen. Les panélistes soulignent également l’importance d’une bonne gouvernance qui implique une démarche participative afin que tous les acteurs s’approprient les réformes pour minimiser les réticences aux changements. Ils rappellent, en outre, la nécessité de s’armer de détermination et de volonté politique, car la modernisation du secteur public est un long processus complexe. Ils proposent, par ailleurs, d’assurer un suivi régulier et minutieux de la transformation du système de management public.
Les participants à cette édition ont, en outre, insisté sur l’amélioration des pratiques comptables qui demeurent de faible qualité et peu fiables dans plusieurs États africains. Ils appellent aussi à un système de reporting intégré et à poursuivre les efforts fournis par l’Union Africaine en termes de sensibilisation et d’accompagnement des États membres. Renforcer davantage les institutions publiques leur semble aussi primordiale. Enfin, ils pressent les pays africains à lutter efficacement contre la fraude, la corruption, l’évasion fiscale et les détournements de fonds.
Pour rappel, la cinquième édition de l’ACOA a accueilli 1.300 participants, dont 35% de femmes. Elle a été organisée par l’Ordre des experts-comptables du Maroc, en collaboration avec la Fédération panafricaine des professionnels de la comptabilité (PAFA).
