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L’inflation dans la zone euro a fléchi plus que les anticipations. Elle est ressortie à 1,2% en mai contre 1,7% en avril, alors que les économiques projetaient une décélération moins importante soit 1,3%. Même tendance pour l’inflation hors prix alimentaires et prix de l’énergie qui était encore plus faible à 1% en mai contre 1,4% un mois auparavant, rapporte Reuters.
Ce niveau bas de l’inflation inquiète la Banque centrale européenne (BCE) qui voit cet indicateur économique évoluer bien en deçà de son objectif.
«La BCE commence à douter que les revalorisations salariales se traduisent par une hausse durable de l’inflation sous-jacente», observe la Commerzbank.
Sur le moyen terme, la BCE vise une hausse des prix un peu inférieure à 2%, mais cet objectif est constamment manqué depuis 2013. De ce fait, la prochaine décision de la BCE serait de fournir aux banques de la liquidité par le biais de nouvelles opérations de refinancement ciblées à long terme afin qu’elles maintiennent un flux de crédit continu.
De même, la disponibilité du crédit n’est pas vraiment un problème, mais la faiblesse de l’inflation et le ralentissement de la croissance inciteront sans aucun doute la BCE à être généreuse dans les conditions attachées à ces prêts. Pourtant, elle pourrait être forcée de prendre d’autres décisions d’ici la fin de l’été compte tenu d’une incertitude généralisée, selon la BCE.
