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La 14e édition tire à sa fin ! : Des startups aux multinationales, la belle moisson du SIAM

Le SIAM, c’est aussi un espace de rencontre où se côtoient en bonne intelligence des entreprises internationales qui s’implantent au Maroc, des startups à peine âgées d’un an et des entreprises marocaines qui partent à l’assaut du marché africain. Le pôle «Agrofournitures» donne des exemples sur l’étendue du champ d’action du SIAM.

La 14e édition tire à sa fin ! : Des startups aux multinationales,  la belle moisson du SIAM
«Nous avons depuis 2003 installé 200 machines à travers le territoire national pour différents domaines d’application», indique Samir Benjelloun Touimi, directeur de SteriMed.

«Chaque eau est particulière». Pour sa première participation au Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), Samir Benjelloun Touimi, directeur de SteriMed, ne dissimule pas sa fierté en exhibant les machines de dessalement de l’eau saumâtre «à 100% marocaines conçues dans nos laboratoires de recherche “Protège Maroc” de Casablanca. Actuellement, nos installations sont en mesure de produire jusqu’à 500 mètres cubes par heure pour les agriculteurs. Nous avons, depuis 2003, installé 200 machines à travers le territoire national pour différents domaines d’application. Nous produisons de l’eau ultra-pure jusqu’au dessalement de l’eau de mer», témoigne Benjelloun Touimi qui précise que le laboratoire est accrédité auprès du SEMAC, organisme marocain d’accréditation, mis en place sous la responsabilité du ministère de l’Industrie. «Nous prospectons actuellement le marché africain dans lequel nous espérons trouver acquéreur». Pour l’instant, le diplômé de l’Université de Dortmund (Allemagne) voit avec inquiétude l’augmentation du taux de salinité des terres agricoles et donne l’exemple d’un producteur de mangue et d’avocat qui exploite 300 hectares à Moulay Bousselham et qui a vu sa production chuter. «Une eau traitée peut permettre de tripler le rendement à l’hectare», assure-t-il. Et l’Afrique est également le terrain de prédilection de Sowit, une stratup franco-marocaine qui existe depuis une année. «À l’aide de drones et d’applications mobiles, nous fournissons aux agriculteurs des informations d’aide à la décision et de prévisions de récolte. Ces informations concernent la météo, le couvert végétal, les doses de fertilisant à épandre…», assurent Quantin Blanc, 23 ans, chargé de projet, et Ghizlane Marchane, 25 ans, ingénieur agronome. «Nous avons reçu des échos favorables de la part des petits agriculteurs chez lesquels nous avons ressenti le besoin d’informations. Nous proposons également des formations sur l’utilisation des drones et la télédétection», poursuivent les jeunes entrepreneurs qui disposent également d’un bureau à Paris et à Dakar.

Ismaïl Laghzaoui est, lui, responsable commercial chez Tottori Ressources Recycling, une firme nippone qui a créé une filiale au Maroc il y a de cela 2 ans. À partir d’une mousse de verre recyclé, Tottori propose aux agriculteurs un produit «pour l’amélioration de la capacité du sol. Porous Alpha, nom du produit qui permet une économie de 50% en eau d’irrigation, est cédé à raison de 18 DH le kilo». L’autre intérêt, poursuit Ismaïl Laghzaoui, est «qu’une seule dose de ce produit reste active une dizaine d’années. Le dosage varie de 250 grammes à l’hectare pour les cultures maraîchères à 36 kilos pour les arbres fruitiers. Notre présence au SIAM nous permet de nous rapprocher des agriculteurs marocains et surtout de découvrir de nouvelles cultures pour lesquelles des tests sont réalisés un peu partout au Maroc», témoigne M. Laghzaoui, Au fil des saisons, le SIAM rapproche les entreprises en devenir et des multinationales en quête de nouvelles opportunités.   n

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